Le milieu de terrain de PSG, Jeremy Menez (gauche), à la lutte contre le défenseur de Dijon, Chaher Zarour, le 11 mars au stade Gaston Gerard. |
Les joueurs d'Ancelotti n'ont pas livré leur prestation la plus aboutie, mais en prenant l'avantage (49e) alors que Sissoko avait été sévèrement exclu (41e), puis en forçant la décision dans le temps additionnel (90e+1) grâce à un Gameiro ressuscité à sa sortie du banc, ils ont une nouvelle fois frappé un grand coup. Comme à Lyon (4-4), il y a 15 jours. Buteur à quatre reprises lors des trois derniers matches, Hoarau s'est contenté d'une passe décisive à destination de Tiéné. Ce dernier, révolté pour sa première titularisation par Ancelotti, a validé la notion d'esprit de groupe qui anime actuellement le PSG, invaincu depuis 16 matches.
Paris compte désormais 58 points, c'est-à-dire toujours un de plus que Montpellier qui avait dû se contenter d'un nul (1-1) il y a une semaine chez ces mêmes Bourguignons, naïfs et désormais relégables (18e). Dans la soirée, les Héraultais ont eux aussi souffert, car ils sont tombés sur un Thébaux héroïque avant de réussir à prendre l'ascendant sur Caen (14e) qui n'a pas démérité et a eu sa chance.
Bonne opération de Saint-Étienne
Mais la baraka et les vertus collectives n'ont pas complètement déserté le Montpellier de Giroud, auteur de son 17e but, qui compte désormais dix points d'avance sur le 3e puisque celui-ci, Lille, s'est incliné à Lyon (1-2) lors du choc du week-end. Éliminé le 7 mars de la C1, l'OL reste toujours en ballottage défavorable en vue du podium de L1 avec ses 43 points (7e). Mais cette victoire suffit à son bonheur et entretient l'espoir d'accrocher une place lui permettant de revenir en Ligue des champions.
Dans la lutte pour le podium, il reste donc toujours cinq adversaires, voire six si l'on ajoute Marseille (8e) après sa nouvelle défaite le 9 mars (0-1) chez l'ex-relégable Ajaccio (13e) et avant son 8e de finale retour de C1 chez l'Inter le 13 mars. Aux trois clubs déjà cités, il faut en effet ajouter Saint-Étienne, nouveau 4e (46 pts) après sa victoire (2-1) à l'arraché sur Valenciennes (11e), Toulouse et Rennes.
À domicile, les Bretons (5e) et le TFC (6e), tous deux 44 points, peuvent nourrir de la frustration d'avoir été accrochés (1-1) par Auxerre et Lorient. Sochaux, qui reste lanterne rouge, a mis fin à sa série noire de 13 rencontres de championnat sans succès, fêtant ainsi l'arrivée de son nouvel entraîneur Eric Hély par une victoire (3-2) à Evian (10e).
Brest a connu un coup de mou à domicile où les Bretons se sont inclinés pour la deuxième fois seulement, contre Bordeaux (9e) qui lorgne toujours une qualification en Coupe d'Europe. Enfin, Nice (16e) et Nancy (17e) n'ont pu se départager dans le bas du classement (1-1) et continuent donc de faire la course ensemble.
AFP/VNA/CVN