Des centaines de soldats de l'armée régulière centrafricaine qui avaient déserté ces derniers mois ont regagné lundi 13 janvier leur commandement, premier signe d'un début de retour à la normale à Bangui, où militaires français et africains ont intensifié leurs patrouilles contre les pillards. En vue également d'une normalisation institutionnelle en Centrafrique après le vide laissé par la démission vendredi 10 janvier du président Michel Djotodia et de son Premier ministre Nicolas Tiangaye - accusés par la communauté internationale de n'avoir rien fait pour arrêter les tueries interreligieuses -, le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire) débute mardi 14 janvier une session spéciale pour élire un nouveau président de transition, a-t-on indiqué de source officielle. Les rues de la capitale étaient très animées le 13 janvier, contrastant avec les jours précédents. Selon des habitants, les soldats français de l'opération Sangaris et africains de la Misca ont intensifié leurs patrouilles pour neutraliser les bandes de pillards armés de machettes et de gourdins. Le président du CNT et chef de l'État par intérim, Alexandre-Ferdinand Nguendet, a promis que "l'anarchie était terminée" à Bangui.
AFP/VNA/CVN