Le Japon a condamné dimanche 12 janvier l'imposition par la Chine de nouvelles restrictions de pêche en Mer Orientale, et affirmé vouloir protéger son territoire après que trois bateaux des garde-côtes chinois aient pénétré dans les eaux qui entourent les îles Senkaku, contrôlées par le Japon mais revendiquées par Pékin sous l'appellation Diaoyu. Le ministre japonais de la Défense, Itsunori Onodera, a fait cette critique après avoir assisté à l'exercice militaire des Forces d'auto-défense japonaises. M. Onodera a estimé que les restrictions de pêche de la Chine en Mer Orientale et son établissement de la zone d'identification de la défense aérienne (ADIZ - Air Defence Identification Zone) en Mer de Chine Orientale l'année dernière ont suscité des inquiétudes dans la communauté internationale. Auparavant, les États-Unis et les Philippines avaient protesté contre l'interdiction de la Chine de pêcher en Mer Orientale, qualifiant cela de provocateur et de dangereux.
VNA/CVN