>>À la poursuite de la traçabilité de légumes
>>Les légumes biologiques représentent environ 10% des cultures maraîchères totales
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| Après dix ans dans la province de Cao Bang (Nord), la famille de Xuân (droite) possède une maison confortable et 5.000 m2 de terres maraîchères. |
| Photo : Tuôi tre/VNA/CVN |
Le village de Thành Lâp 1 est un village agricole situé à 40 kilomètres du centre-ville de Hanoï, connu depuis plusieurs années comme étant le plus pauvre du district de Phu Xuyên. En 1999, Nguyên Xuân Mai fut l’un des premiers agriculteurs de Thành Lập 1 à tenter l’aventure dans la province de Cao Bang (Nord), à la recherche d’une vie meilleure. En deux ans, il a pu s’acheter un terrain de 3.000 m2 et bâtir sa maison. Son jeune frère, Nguyên Xuân Tuân, a décidé de faire de même. Désormais, plus de 120 familles du village de Thành Lâp 1, soit le tiers des habitants, ont des membres installés à Cao Bang, tous maraîchers.
Une vie meilleure, un rêve enfin accessible
«La location d’un terrain ici est moins cher qu’à Hanoï, de l’ordre de 20 millions de dôngs par an pour 1.000 m2, partage Nguyên Xuân Danh, qui vit depuis 10 ans au village de Ngoc Xuân, province de Cao Bang. Ce que l’on redoute ici ce n’est pas le manque de terre mais de ne pas avoir assez de force pour la cultiver !», sourit-il.
Mère d’une famille nombreuse, Xuân n’avait qu’un petit terrain de 700 m2 à son village de Thành Lập 1. En 2008, elle a emprunté 50 millions de dôngs à la banque pour acheter du matériel et louer 1.000 m2 à Cao Bang. En 2013, elle a remboursé sa dette et loué en 4.000 m2 supplémentaires.
Les bonnes années, chaque famille peut mettre de côté de 80 à 100 millions de dôngs. Les enfants sont scolarisés et certains ont même pu aller jusqu’à l’université. «Mes quatre enfants se sont tous installés à Cao Bang, raconte Nguyên Van Nho, qui a bâti sa maison de 500 millions de dôngs en 2015. Ils sont partis il y a 5-7 ans, et maintenant, ils sont sur le point de construire leur propre maison. Je suis pressé de voir cela !».