Palmarès - Plébiscité comme jamais depuis le début de la compétition, autant par les critiques français qu'étrangers, La Vie d'Adèle du Franco-Tunisien Abdellatif Kechiche, sur la passion de deux femmes filmée comme rarement au cinéma, a bousculé le classement, même si Le Passé de l'Iranien Asghar Farhadi, le film chinois A Touch of sin et celui des frères Coen Inside Llewyn Davis sont aussi favoris. Pressentie dès l'annonce de la sélection, la compétition s'avère extrêmement serrée à deux jours du palmarès, et le jeu des pronostics allait bon train. Montré le 23 mai, Nebraska, le road movie mélancolique de l'Américain Alexander Payne, n'est "palmable" que pour Le Figaro, selon l'enquête du Film Français.
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| La Palm Dog |
Le chien du festival - Le caniche blanc aveugle de Liberace, dans le flamboyant film de Steven Soderbergh, a remporté le 24 mai la Palm dog, récompensant les meilleurs talents canins de chaque festival de Cannes. Baby Boy, le chien lauréat, souffre dans le film de problèmes oculaires qui vont faciliter le rapprochement entre un jeune soigneur d'animaux (Matt Damon) et le fantasque pianiste virtuose 100% gay Liberace (Michael Douglas).
L'hommage du jour - Pour la première fois, Arielle Dombasle était le 24 mai en sélection officielle hors compétition, en tant que réalisatrice pour Opium, long métrage librement inspiré du journal éponyme que Jean Cocteau a tenu pendant une cure de désintoxication en 1930. La chanteuse et comédienne rend hommage à Cocteau avec cette "comédie musicale filmée" sur ses amours contrariées avec le jeune romancier Raymond Radiguet dans les années 20. Arielle Dombasle y célèbre les codes esthétiques de l'un de ses maîtres à penser : "Cocteau donne des clés pour être loin des étangs glacés du conformisme, des conseils à suivre comme une lumière, une étoile brillante dans une société de compromis sans fin", a-t-elle dit.
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| Une scène du film Salvo. |
Premiers prix - Le Grand Prix de la Semaine de la critique du Festival de Cannes a été décerné aux réalisateurs italiens Fabio Grassadonia et Antonio Piazza pour leur film Salvo. Le film est l'histoire d'un tueur de la mafia sicilienne, solitaire, froid et impitoyable. Par ailleurs, le premier prix du palmarès des courts métrages d'étudiants les plus prometteurs (sélection Cinéfondation) est allé à l'Iranienne Anahita Ghazvinizadeh, étudiante au School of the Art Institute of Chicago, pour Needle, fiction de 21 minutes sur une jeune fille qui va se faire percer les oreilles, sur fond de dispute entre ses parents.
Tapis rouge - Ils étaient sur les marches le soir du 24 mai : Roselyne Bachelot et Audrey Pulvar, Audrey Marnay, Clotilde Courau, la Miss Prestige Nationale 2013 Auline Grac, Xavier Couture, Laurent Gerra, Christian Clavier, Christope Barratier. Les actrices Uma Thurman, Kristin Scott Thomas, Victoria Abril, mais aussi Max von Sydow, accompagnaient Philippe Rousselot, célèbre directeur de la photographie (ndlr : ingénieur lumière de cinéma), récompensé par trois César et un Oscar pour Et au milieu coule une rivière, qui a reçu vendredi 24 mai à Cannes le premier hommage Pierre Angénieux du nom du créateur de l'entreprise française de renommée internatinale pour ses optiques de cinéma. La montée des marches s'est clôturée avec l'équipe du film en compétition The immigrant du réalisateur américain James Gray, entouré notamment de son actrice principale Marion Cotillard, de Jeremy Renner et du producteur hollywoodien Harvey Weinstein.
AFP/VNA/CVN