>>Aérien, automobile, distribution... les dégâts du virus sur l'emploi
>>Le secteur aérien durement frappé par la pandémie
Des avions d'Air Transat à l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, au Canada, le 1er juin 2018. |
La troisième compagnie aérienne canadienne, en cours de rachat par Air Canada, avait suspendu tous ses vols le 1er avril et mis au chômage technique plus de 85% de ses 5.000 employés en raison de la pandémie de coronavirus.
Transat A.T., maison mère de la compagnie, prévoit de desservir au départ de Montréal et de Toronto treize destinations en Europe (France, Royaume-Uni, Grèce, Italie et Portugal) et cinq aux États-Unis et dans les Caraïbes (Mexique, République Dominicaine, Cuba, Haïti et Floride) jusqu'à la fin de la saison estivale, le 31 octobre.
Transat va notamment reprendre ses vols vers Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Marseille et Toulouse, selon un communiqué du groupe. En revanche, ceux vers Nice, Bâle-Mulhouse et Bruxelles restent suspendus.
La Commission européenne a ouvert fin mai une enquête approfondie sur le projet de rachat de Transat par Air Canada, craignant une réduction de la concurrence sur le marché du transport aérien transatlantique.
Le projet est également examiné par le ministère canadien des Transports. Transat prévoit maintenant de conclure sa vente d'ici la fin de l'année.
Les actionnaires de Transat avaient entériné l'été dernier le rachat du groupe par Air Canada pour un montant total de 720 millions de dollars canadiens (467 millions d'euros).
Transat a annoncé jeudi 11 juin une perte de 180 millions de dollars canadiens au deuxième trimestre de son exercice 2020 décalé, contre une perte de 1 million d'USD pour la même période terminée le 30 avril l'an dernier.
AFP/VNA/CVN