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L'attaquant argentin de Barcelone, Lionel Messi, dépité après la défaite de son équipe lors du match de Liga à domicile face à Osasuna, le 16 juillet |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La fin d'un chemin de croix : après un exercice 2019-2020 cauchemardesque sur le terrain et sur le plan extra-sportif, Messi et le Barça abordent cette Ligue des champions comme un ultimatum, après le match nul (1-1) accroché à l'aller en Italie.
La superstar argentine, auréolée d'un septième titre de Pichichi (meilleur buteur d'Espagne), a tiré la sonnette d'alarme à la fin de la Liga : "Je l'ai déjà dit il y a un moment, mais si on continue comme ça, ce sera très difficile de gagner la Ligue des champions", avait averti la Pulga ("Puce", en espagnol) le 16 juillet, dans une sortie aussi puissante que rare.
"Changer en profondeur"
"Il va falloir que l'on change en profondeur si on veut se battre pour la +Champions+. Parce que sinon, le match contre Naples, on le perdra aussi", avait fulminé le sextuple Ballon d'Or après la défaite contre Osasuna, qui avait déroulé le tapis rouge pour le titre du Real Madrid en Liga... avant de tempérer en assurant que le Barça avait "fait son autocritique".
Moins étincelant que ces dernières années, vieillissant, ébranlé par de lourdes blessures et des affaires à répétition cette saison... le Barça boîte, mais rêve encore d'Europe.
Les Blaugranas et la "MSG" de Messi, Luis Suarez et Antoine Griezmann (de retour de blessure au quadriceps droit), invaincus à domicile depuis 35 matches en C1 mais qui n'ont plus soulevé la "Coupe aux grandes oreilles" depuis 2015, s'apprêtent donc à recevoir Naples samedi 8 août dans un Camp Nou (99.000 places) à huis clos, en raison de la pandémie de nouveau coronavirus.
"Je ne comprends pas la raison pour laquelle on doit jouer dans une ville qui connaît de gros problèmes", a regretté la semaine passée le président de Naples, Aurelio de Laurentiis, qui verra à contrecœur son équipe faire le déplacement à Barcelone, ville qui a pris de nouvelles mesures restrictives après une recrudescence de cas de contamination depuis fin juillet.
"C'est sûrement un désavantage (de jouer à huis clos), parce que pour un match qui te transcende comme celui-ci, les tribunes pleines et animées auraient pu avoir un effet positif...", avait regretté l'entraîneur blaugrana Quique Setién, fin juillet.
Sur un siège éjectable après une deuxième moitié de saison très mitigée, Setién, nommé en janvier après la destitution d'Ernesto Valverde, compte lui aussi sur cette Ligue des champions pour réaffirmer sa légitimité sur le banc du Barça.