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La joie du défenseur néerlandais Virgil van Dijk, après la qualification de Liverpool pour la finale de la Ligue des Champions, après sa victoire, sur le terrain de Villareal, le 3 mai. |
Surpris d'emblée par un but de Boulaye Dia, puis juste avant la pause sur une tête de Francis Coquelin sur un nouveau service de son compatriote français Etienne Capoue (40e), les hommes de Jurgen Klopp ont répliqué au retour des vestiaires, avec trois buts signés Fabinho (62e), Luis Diaz (67e), et Sadio Mané (74e), sur une sortie hasardeuse de Geronimo Rulli.
Les Reds devront attendre vingt-quatre heures pour connaître leur adversaire en finale, le 28 mai au stade de France : Manchester City, vainqueur 4-3 lors d'un match aller épique, se déplace mercredi 4 mai (21h00) au Santiago-Bernabéu pour y affronter le Roi d'Europe, le Real Madrid et ses treize couronnes continentales.
Quelle frayeur ! L'ogre Liverpool, annoncé archi-favori de cette double confrontation face au modeste "Sous-marin jaune" et prétendant au titre, a vacillé dans le chaudron mouillé de la Ceramica pendant 45 minutes mardi soir, avant d'asseoir sa supériorité au retour des vestiaires.
L'entrée de Luis Diaz, qui a remplacé Diogo Jota à la 46e, a été déterminante : le Colombien a immédiatement porté le danger devant les cages de Geronimo Rulli, et a marqué le deuxième but pour les Reds.
Villarreal, l'épopée s'arrête
Pari gagnant pour Klopp, qui n'a pu que constater depuis le banc l'infériorité de son équipe en première période.
"À la pause, on a expliqué aux garçons qu'on devait être plus forts et bouger plus intelligemment. On ne bougeait pas assez. On n'arrivait pas à trouver nos milieux. Nos trois attaquants étaient arrêtés. On a dû résoudre tout cela", a expliqué le technicien allemand en conférence de presse d'après-match.
Car le club familial espagnol issu d'une ville moyenne de 50.000 habitants, si modeste soit-il, a toujours cru en ses chances de finale.
En témoignent les "Si se puede !" ("Si, c'est possible", en espagnol) scandés par le stade Ceramica avant même le coup d'envoi, et qui ont redoublé d'intensité lors du premier but signé Dia sur une belle remise d'Etienne Capoue, auteur de deux passes décisives mais qui finira exclu à la 86e après un deuxième carton jaune.
"La rechute de la blessure de Gerard (Moreno) a lourdement affecté toute l'équipe, mentalement. C'était le seul qui nous permettait d'avoir des duels près de leur ligne défensive. Sans lui, l'équipe n'était tout simplement pas prête à assumer ce rythme durant tout le match. Il nous a manqué un petit quelque chose", a tiqué l'entraîneur basque au coup de sifflet final.
Après avoir résisté à Manchester United en poules, et après avoir fait tomber la Juventus Turin et le Bayern Munich en phase à élimination directe, les hommes en jaune ont failli accrocher un nouveau gros poisson à leur tableau de chasse. Mais l'épopée s'arrête là.
Liverpool, quadruplé à l'horizon ?
Le milieu de terrain français de Villareal Francis Coquelin (droite), marque le 2e but à domicile face à Liverpool, lors de la demi-finale retour de la Ligue des Champions, le 3 mai. |
Comme en 2005-2006, quand Villarreal avait atteint le dernier carré de la C1 pour sa première participation à la compétition avant de chuter face à Arsenal (1-0, 0-0), le parcours est stoppé à un pas de la finale en 2022.
Le "Sous-marin jaune" a fini par couler. Liverpool, lui, peut encore être qualifié d'insubmersible, après cet incroyable retournement de situation qui l'a sauvé d'une désillusion retentissante en deuxième période.
Grâce à ce billet pour le Stade de France, le club anglais est toujours en lice pour un quadruplé historique, avec une Coupe de la ligue déjà acquise, la Coupe d'Angleterre, le championnat et Ligue des champions.
Mais les fans des Reds rêvent surtout d'une nouvelle consécration continentale, après celle glanée en 2019 contre Tottenham. La "meilleure équipe du monde", comme l'a qualifiée Unai Emery lundi 2 mai, n'a plus qu'un match à remporter pour justifier son titre aux yeux du monde entier.