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Le milieu turc de l'Inter Milan Hakan Calhanoglu, après son but contre Barcelone, le 4 octobre à Milan lors de la 3e de la Ligue des champions. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Simone Inzaghi, sous pression après déjà cinq défaites depuis le début de la saison, a retrouvé son Inter, faite de solidité défensive et de combativité, pour défendre bec et ongles ce court avantage dans une rencontre archi-dominée par les Catalans.
"Une victoire contre un tel adversaire, on en avait besoin en ce moment", a savouré Inzaghi, même si la qualification est encore loin d'être en poche pour l'Inter, deuxième avec six points.
"C'était important de donner un signal, y compris à nos tifosi qui ont toujours été avec nous, même quand on perdait", s'est aussi réjoui sur Mediaset Hakan Calhanoglu, qui a fait basculer la rencontre juste avant la pause.
Avec deux défaites, le FC Barcelone, désormais 3e, va devoir cravacher. Il est contraint au sans-faute, dès la semaine prochaine lors du match retour contre les Italiens au Camp Nou, dans ce qui ressemble à des 16e de finale pour prendre le deuxième billet du groupe, le premier semblant promis au Bayern Munich.
Comme l'avait promis son entraîneur Xavi, le Barça a eu la mainmise sur le match. En confiance, le leader invaincu du Championnat d'Espagne a confisqué le ballon face à une Inter Milan regroupée devant le but d'André Onana, toujours préféré à Samir Handanovic en C1.
Le coup parfait
Pedri et Gavi, les moins de 20 ans du Barça, en ont fait voir de toutes les couleurs au milieu, contraignant Hakan Calhanoglu et Henrikh Mkhitaryan à courir derrière le ballon, pas leur spécialité.
Dans les tribunes, les 71.000 tifosi nerazzurri retenaient leur souffle à chaque passement de jambes d'Ousmane Dembélé dans le couloir doit. Mais le Français manquait de précision sur son tir dans le petit filet (37e).
L'entraîneur de l'Inter Milan, Simone Inzaghi (au centre), enlasse ses joueurs après la victoire contre Barcelone lors de la Ligue des champions, le 4 octobre à Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Inter attendait les contres, cherchant le plus vite possible Lautaro Martinez, aligné en pointe malgré une fatigue musculaire, en l'absence prolongée de Romelu Lukaku, blessé depuis fin août.
Et cela a fini par réussir aux Lombards : après une première tentative lointaine déviée par Marc-André ter Stegen (7e), Calhanoglu a ouvert la marque d'une frappe chirurgicale au ras du poteau (45+2e). À la mi-temps, les Nerazzurri réussissaient ainsi le coup parfait, menant malgré un ballon resté dans les pieds des Catalans pendant les deux-tiers du temps.
But refusé à Barcelone
Alors qu'on s'attendait à une grosse pression catalane, l'Inter a su rester calme, toujours plus basse et compacte, mais solide, bien loin de l'équipe fragile habituée à se faire remonter en ce début de saison.
Robert Lewandowski continuait d'attendre en vain le bon ballon, bien muselé par Milan Skriniar, capitaine du jour, comme pour lui rappeler son importance à l'Inter alors que le Paris-SG continue à s'intéresser à lui.
Dembélé a lui tenté davantage sa chance à gauche pour tenter de déstabiliser les Nerazzurri et n'a pas été loin de réussir son coup, trouvant le poteau (61e).
Le Barça a cru égaliser dans la foulée par Pedri (67e), profitant d'une sortie manquée d'Onana, mais la VAR a sauvé le gardien camerounais en signalant à l'arbitre une main sur l'action d'Ansu Fati, à peine entré en jeu.
Jusqu'au bout des huit minutes de temps additionnel, les Catalans ont poussé, pensant obtenir un penalty pour une main finalement non sanctionnée à la 90e minute, mais sans faire craquer l'Inter.
Xavi s'est dit après le match "indigné" par les deux décisions arbitrales défavorables : "Cela n'a pas de sens, c'est une injustice", a commenté le technicien catalan, sans toutefois masquer les manques de son équipe, "pas au niveau de la Ligue des champions" en première mi-temps.
AFP/VNA/CVN