>> C1 : le "Cygne" et le "Toro", le duo gagnant de l'Inter Milan
>> C1 : Manchester City-Inter Milan, finale inédite entre deux mondes
Kylian Mbappé saute au cou d'Achraf Hakimi qui vient de marquer le second but du PSG contre Dortmund en Ligue des champions le 19 septembre Parc des Princes à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Annoncé dans le "groupe de la mort", le PSG n'a pas tremblé en prenant trois des points les plus abordables en théorie de la phase de groupes, à domicile face à une équipe un cran en dessous (7e de Bundesliga) de son niveau de la saison passée (2e).
Luis Enrique, arrivé à l'été, avait bien fait de ne pas paniquer après la défaite vendredi au Parc contre un bon OGC Nice : ses principes de jeu offensif commencent à se voir sur le terrain, et son équipe se relance dans une dynamique positive avant de recevoir Marseille dimanche. Même s'il continuera à avoir la pression en Ligue 1, où son équipe se classe cinquième seulement.
"On défend à 11, on attaque à 11, c'est la grande force de ce nouveau PSG", s'est réjoui Achraf Hakimi, buteur, après le match mardi.
Le PSG a dès le début du match relégué dans sa moitié de terrain le Borussia Dortmund, qui affectionne d'ordinaire la maîtrise du ballon.
Le succès ne s'est cependant dessiné qu'au retour de la pause. Mbappé, qui a beaucoup raté mardi, transformait d'une frappe à ras de terre (49e) le pénalty obtenu pour une main de Süle, après un raid éclair et un centre de Dembélé. Le transfuge du FC Barcelone est l'une des satisfactions parisiennes de la soirée; il est entré comme dans du beurre dans le flanc gauche de Dortmund.
Moins de dix minutes plus tard, Hakimi doublait la mise d'un extérieur du droit après un crochet et un une-deux millimétré avec Vitinha dans la surface adverse. "Le coach a fait en sorte que je me sente libre pour repiquer vers l'intérieur, il me donne beaucoup de confiance", a commenté l'international marocain après la rencontre.
Kolo moyen
Le milieu portugais du PSG Vitinha au cours du match de C1 contre Dortmund le 19 septembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Paris a ensuite un peu reculé. Malgré les insuffisances offensives de Dortmund en l'absence de Haller, sur le banc, et de Sabitzer blessé dès la 20e minute, l'équipe a concédé quelques situations dangereuses, dont un poteau trouvé par Bynoe-Gittens (80e).
En première mi-temps, les Parisiens avaient pourtant de quoi se frustrer, ne sachant pas faire la différence dans les 30 derniers mètres. Leur trio d'attaque de l'équipe de France, composé de Mbappé, Dembélé et Kolo Muani, a peiné à combiner pour sa première association, et ce jusqu'en seconde période.
L'ancien de Francfort Kolo Muani, en particulier, a manqué sa première titularisation : passes mal ajustées, ballon perdu en passant, échec à reprendre à bout portant un excellent centre à ras de terre de Dembélé (14e), encore lui.
Luis Enrique n'a visiblement pas encore trouvé la formule pour que l'attaquant de pointe, qu'il soit Kolo Muani ou Gonçalo Ramos, soit facilement touché par les ailiers et les milieux.
Au milieu justement, Ugarte ne semblait pas totalement remis d'un coup reçu à l'entraînement. Ont compensé l'activité de Warren Zaïre-Emery, souvent tourné vers l'avant, et surtout de Vitinha.
Le Portugais a pleinement confirmé, l'espace d'un match en tout cas, les espoirs placés en lui par les recruteurs parisiens à l'été 2022. A son actif, un tir sur le poteau, une passe décisive et moultes récupérations. Seul un ballon perdu au milieu de terrain aurait pu coûter cher.
En tribunes, le virage Auteuil a mis un point d'honneur à couvrir les chants des réputés supporters du Borussia, qui pourront se rattraper en constituant le fameux mur jaune au match au Signal Iduna Park.
"Les supporters ont été incroyables avant, pendant et après le match", a salué Manuel Ugarte devant la presse. "Un grand lien s'est créé, ils ont joué un rôle important auprès de l'équipe".
AFP/VNA/CVN