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L'attaquant portugais Cristiano Ronaldo (droite) égalise pour la Juventus lors du match de groupes de la Ligue des champions face à Ferencvaros, à Turin, le 24 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Longtemps tenue en échec à domicile par des Hongrois combatifs, la "Vieille dame" avait été ramenée dans le match par Cristiano Ronaldo, d'une frappe pure du gauche (35e), alors que Ferencvaros avait surpris une arrière garde turinoise assez passive, par Uzuni (19e).
Andrea Pirlo, nommé cet été sur le banc au lendemain de l'élimination en huitièmes de finale de la Juventus de Maurizio Sarri contre Lyon, passe ainsi sans trop d'encombres son premier examen dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, qu'il a remportée deux fois comme joueur (2003, 2007 avec l'AC Milan).
Si son équipe a connu une mise en route difficile en championnat, avec de nombreux points égarés, elle a fait respecter la logique dans un groupe de C1 plutôt accessible, en s'imposant chez le Dynamo Kiev (2-0) et deux fois face aux Hongrois (4-1 à l'aller). Seule la défaite face au Barcelone de Lionel Messi (0-2) a souligné la marge de progression de cette équipe rajeunie et au jeu largement remodelé par le "Maestro".
Avec une animation confiée mardi soir 24 novembre à Paolo Dybala, encore à court de forme, et Federico Bernadeschi, en quête de confiance, la Juventus a démarré trop doucement, ronronnant au milieu, sous l’œil Alvaro Morata et Adrien Rabiot, laissés sur le banc pour souffler après avoir enchaîné les matches en club et en sélection.
Cap sur Barcelone
"Nous sommes entrés de façon trop legère dans ce match (...). Il aurait fallu davantage les étirer, le ballon ne circulait pas assez vite", a reconnu Pirlo après la rencontre.
Sur la première vraie incursion hongroise, la Juve s'est fait surprendre : Danilo puis Alex Sandro étaient battus et Cudrado trop court pour empêcher Uzuni de tromper Szesny (19e). Elle ne fut pas loin de plier peu après sur une frappe lointaine de Zubkov (25e), détournée par Matthijs De Ligt, à peine revenu et déjà indispensable en l'absence de Bonucci et Chiellini.
Comme souvent, il a fallu que Cristiano Ronaldo prenne les choses en main pour remettre son équipe dans le sens de la marche en égalisant. Il accroît son avance au classement des meilleurs buteurs de l'histoire de la Ligue des champions (131 buts désormais, contre 118 pour Messi).
La Juventus peinait toutefois à accentuer la pression sur la cage hongroise, étant quasiment inoffensive jusqu'au poteau de Bernardeschi (60e).
C'était le moment choisi par Pirlo pour renouveler l'animation offensive en faisant entrer Morata, Chiesa et Kulusevski. L'entrée de l'Espagnol, en pleine réussite depuis son retour au pied des Alpes, sera décisive : après avoir trouvé le poteau (76e), il jaillissait pour marquer dans le temps additionnel le but synonyme de qualification.
Ronaldo - Morata, le duo dont dépend beaucoup la Juve de Pirlo : l'entraîneur va pourtant avoir besoin de tout le monde dans l'enchaînement de matches qui l'attend jusqu'à fin décembre. Avec deux objectifs : poursuivre la remontée en Serie A et prendre une revanche contre Barcelone, avec Ronaldo cette fois-ci le 8 décembre, pour la première place du groupe, et surtout pour l'honneur, après la défaite à Turin, le seul revers comme entraîneur pour Andrea Pirlo.
AFP/VNA/CVN