>> C1 : L'AC Milan, emmené par un Giroud de gala, retrouve les 8e de finale
>> C1 : Mbappé dans le groupe du Paris SG pour affronter le Bayern Munich
L'attaquant de l'AC Milan, Olivier Giroud, lors du match de Série A contre le Torino, le 10 février au San Siro de Milan. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au Qatar, le match entre les deux chasseurs de buts avait tourné en faveur du Français, buteur décisif lors d'un quart de finale équilibré où l'Anglais avait raté un penalty en fin de rencontre, après en avoir mis un autre auparavant (2-1).
Le Mondial s'était moins bien terminé pour le recordman des Bleus (53 buts). Il n'avait plus marqué ensuite et avait été remplacé avant même la pause lors de la finale perdue contre l'Argentine, alors que la France était à la dérive.
Le moral en berne au retour, "Oli" a mis quelques semaines à retrouver son mordant. À l'instar d'un AC Milan insipide qui a enchaîné sept matches sans succès, toutes compétitions confondues, et pris quelques gifles monumentales contre l'Inter Milan (3-0) en Supercoupe d'Italie ou la Lazio (4-0) et Sassuolo (5-2) en championnat.
La spirale infernale a pris fin vendredi contre le Torino (1-0) grâce, évidemment, à un but décisif de Giroud, son septième en Serie A.
Les tifosi ont pu reprendre le chant "Giroud si è girato" ("Giroud s'est retourné") créé la saison dernière après un doublé salvateur du Français contre l'Inter Milan (2-1).
"Comme chez moi"
L'entraîneur Stefano Pioli a pu rappeler, lui, à quel point son buteur de 36 ans reste indispensable, titulaire inamovible en l'absence prolongée de Zlatan Ibrahimovic : "Oli est un joueur très important, techniquement et mentalement, c'est un leader de cette équipe."
Nul doute que Pioli aimerait le conserver encore un peu alors que les discussions sont en cours pour une prolongation du contrat de l'Isérois, libre en juin.
L'accord ne devrait pas être trop dur à trouver, l'intéressé assurant se sentir "bien" à Milan. "J'ai réussi à gagner le cœur des tifosi avec des buts importants. Je me sens comme chez moi", a-t-il dit en janvier sur Canal+, écartant pour l'instant des "destinations plus exotiques" comme la MLS nord-américaine.
L'attaquant de Tottenham, Harry Kane, lors de la réception de Manchester City en Premier League, le 5 février à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Revenu plus tôt du Qatar, à son grand dam, Harry Kane a lui de nouveau affiché sa force de caractère pour se relancer à l'assaut de la Premier League et rebondir après le penalty manqué face aux Bleus.
Il faut dire que Tottenham dépend aussi grandement de ses buts : l'avant-centre de 29 ans porte littéralement les Spurs depuis le début de la saison, compte-tenu de la méforme persistante de Son Heung-min.
Dans l'ombre d'un Erling Haaland inaccessible, Kane en est déjà à 17 buts en 23 journées, autant que sur toute la saison dernière.
Un but d'écart
Il est d'ailleurs devenu le meilleur réalisateur de l'histoire de Tottenham avec 267 buts toutes compétitions confondues, lors de la victoire contre Manchester City (1-0), le 5 février.
Cet "exploit" a été gâché par la lourde défaite (4-1) à Leicester, ce week-end, qui rappelle l'irrégularité de cette équipe et son immense dépendance, depuis saison, à son buteur.
En fin de contrat en 2024, Kane est à un croisement dans sa carrière. Il ne donne aucun signe d'usure et a certainement encore au moins trois ou quatre très belles saisons devant lui.
Mais son palmarès désespérément vierge, et le fait qu'il n'ait plus rien à prouver dans le nord de Londres, pourrait lui donner des envies d'ailleurs.
Approché de très près par City il y a deux ans, avant que la place ne soit prise par Haaland, il pourrait de nouveau recevoir quelques propositions à un an de la fin de son contrat.
Il n'a pas exclu de prolonger et de rester l'étendard des Spurs. Mais s'il veut avoir l'embarras du choix, la Ligue des champions est pour lui la plus belle vitrine. Une compétition où, avec 21 buts (en 30 matches), il n'est qu'à un but d'Olivier Giroud et ses 22 buts (en 52 matches).
AFP/VNA/CVN