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Des étudiants iraniens protestent contre la gestion du gouvernement du crash d'un avion ukrainien, le 14 janvier, à Téhéran. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Après deux jours de démentis officiels de la thèse selon laquelle un missile avait été tiré sur le Bœing 737 d'Ukraine International Airlines, les forces armées iraniennes ont reconnu samedi 11 janvier leur responsabilité, en évoquant une "erreur humaine". Les 176 personnes à bord, en majorité des Iraniens et des Canadiens, sont décédées.
Cette annonce a provoqué une vague de colère en Iran, où des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent samedi 11 janvier des manifestations rythmées par des slogans hostiles aux autorités, y compris au clergé chiite.
Selon de nouvelles images, impossibles à authentifier immédiatement, de nouvelles manifestations ont eu lieu mardi soir 14 janvier dans des universités à Téhéran et des affrontements pourraient avoir eu lieu entre des étudiants et des Bassidji (volontaires musulmans loyalistes).
Face-à-face tendu
Dans l'après-midi du 14 janvier, quelque 200 étudiants, pour la plupart masqués, s'étaient livrés à un face-à-face tendu avec des Bassidji, avait constaté l'AFP.
Les Bassidji criaient "Mort au Royaume-Uni" et brûlaient l'effigie en carton de l'ambassadeur britannique Rob Macaire, brièvement arrêté samedi 11 janvier et accusé par Téhéran d'avoir participé à une manifestation interdite, ce qu'il dément.
Maintenus à distance par les forces de l'ordre, les deux groupes avaient fini par se disperser.
Selon des journalistes de l'AFP, le dispositif policier a été nettement réduit mardi 14 janvier à Téhéran. Internet était nettement perturbé.
D'après l'Autorité judiciaire, une trentaine de personnes ont été arrêtées entre les 11 et 13 janvier.
AFP/VNA/CVN