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Les États-Unis, comme la France, vont obtenir 25% de doses supplémentaires du traitement préventif pour les nourrissons contre la bronchiolite par rapport à leur commande initialement passée pour cet hiver. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Jeudi 14 décembre, la Maison Blanche a indiqué que les fabricants du vaccin contre le virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, allaient livrer 230.000 doses supplémentaires pour les bébés en janvier, après une rencontre entre les industriels du secteur et des représentants du gouvernement.
Cette annonce fait suite à une distribution de 77.000 doses supplémentaires en novembre pour répondre à la demande après des discussions continues avec les fabricants pour accélérer la disponibilité du produit, rappelle la Maison Blanche dans son communiqué.
Au total, cela représente une rallonge de 25% par rapport à la commande initiale de quelque 1,1 million de doses.
La France a elle aussi obtenu de son côté 50.000 doses supplémentaires grâce à des négociations menées avec Sanofi pour permettre de couvrir les vaccinations des nouveaux-nés en maternités sur cette saison hivernale, avait annoncé mi-novembre le ministère de la Santé et de la Prévention.
"Les livraisons ont commencé fin novembre/début décembre", précise Sanofi.
Initialement, 200.000 doses avaient été prévues par les autorités mais l'engouement pour cette première campagne a dépassé les attentes, provoquant des suspensions de livraisons dans les pharmacies de ville cet automne.
Avec ces 25% de doses additionnelles, là encore, "les taux d'immunisation des États-Unis et de la France pour cette première saison de Beyfortus seront équivalents", souligne le laboratoire français interrogé par l'AFP.
Pour les autres pays où le traitement est disponible, l'Allemagne et l'Espagne, Sanofi a précisé ne pas avoir envoyé de doses supplémentaires, expliquant que leur modèle de commandes diffère des États-Unis et de la France.
Le Beyfortus (nirsevimab) est un anticorps monoclonal développé par Sanofi en partenariat avec le britannique AstraZeneca, détenteur de l'autorisation de mise sur le marché du Beyfortus et responsable de la production.
Il a été approuvé en juillet aux États-Unis et en octobre 2022 par l'Union Européenne.
AFP/VNA/CVN