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| Des camions transportant de l'eau, des produits alimentaires et des médicaments sont entrés sur le territoire de la bande de Gaza via le poste-frontalier de Rafah. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Cent quatre-vingt-treize camions transportant de l'eau, des produits alimentaires et des médicaments sont entrés sur le territoire de la bande de Gaza le 14 décembre via le poste frontalier de Rafah", a-t-il fait savoir.
Il faut rappeler que l'acheminement de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza a commencé le 21 octobre, deux semaines après le regain de tensions entre le Hamas et Israël. Depuis lors, estiment les Nations unies, quelque 850 camions chargés d'aide humanitaire sont arrivés dans l'enclave.
Tsahal avait accusé plus tôt le Hamas de violer la trêve et a annoncé la reprise des combats dans la bande de Gaza. Peu avant, le service de presse de l'armée avait signalé à deux reprises le déclenchement de sirènes d'alerte aérienne dans des localités proches de la bande de Gaza et l'interception par les systèmes de défense aérienne d'au moins un projectile tiré depuis l'enclave palestinienne vers Israël. Les alertes de la défense aérienne ont été réentendues dans les zones limitrophes de la bande pour la première fois depuis le 24 novembre.
Le 22 novembre, le Hamas a annoncé qu’il était parvenu à un accord avec Israël, sous la médiation de l’Égypte et du Qatar, sur une trêve humanitaire de quatre jours dans la bande de Gaza. L’accord prévoit la libération de 50 enfants, adolescents (moins de 19 ans) et femmes détenus dans l’enclave en échange de la libération de 150 adolescents (moins de 19 ans) et femmes des prisons israéliennes. La trêve est entrée en vigueur le 24 novembre à 07h00 (UTC+2), le même jour que la libération d’un premier groupe d’otages. Initialement, l’accord prévoyait la possibilité de prolonger la trêve d’un jour en cas de libération de dix otages supplémentaires.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement dégradée le 7 octobre après une attaque lancée par le Hamas depuis la bande de Gaza contre le territoire israélien. Le Hamas explique qu’il s’agit d’une réaction aux actions des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa sur le mont du Temple à Jérusalem. Israël a imposé un blocus complet de la bande de Gaza et a commencé à porter des frappes contre cette dernière et contre certaines régions du Liban et de la Syrie. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.
TASS/VNA/CVN
