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| Une grenouille dorée dans le Bioparque La Reserva, en Colombie. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"La Colombie s'est proposée, nous attendons la réponse", a déclaré la ministre de l'Environnement, Susana Muhamad, citée dans un communiqué publié lundi soir 12 décembre en marge de la COP28 sur le climat à Dubaï.
"Cela représente une magnifique opportunité pour la nation qui abrite le plus de biodiversité par hectare dans le monde", a-t-elle vanté.
La Turquie a renoncé cet été à accueillir la COP16 en raison des tremblements de terre qui ont frappé le pays. La Convention des Nations unies sur la diversité biologique (CDB) en avait appelé aux pays volontaires pour accueillir l'événement - aux mêmes dates (21 octobre - 1er novembre 2024) ou à d'autres dates proches - à se manifester "dès que possible".
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a salué la candidature colombienne, soulignant que le pays abritait "près de 10% de la biodiversité de la planète" et une partie de la forêt amazonienne.
"Le leadership de la Colombie dans les négociations internationales en lien avec les agendas sur la biodiversité, le climat et le développement durable - ainsi que sa politique nationale en matière de biodiversité - apporterait une autorité énorme à sa présidence", a jugé Ximena Barrera, de WWF Colombie.
Ces COP consacrées à la biodiversité se tiennent tous les deux ans, à la différence des COP sur le climat qui sont annuelles. La dernière édition, qui devait initialement se tenir en Chine en 2020, avait été repoussée en raison du COVID-19 et avait finalement eu lieu en décembre 2022 à Montréal.
Cette édition a débouché sur un accord historique, les pays du monde entier s'étant mis d'accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d'ici 2030.
APS/VNA/CVN
