>>Theresa May fixera la date de son départ début juin
>>Theresa May veut toujours que le Royaume-Uni quitte l'UE
La Première ministre britannique Theresa May. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Dans une tribune publiée dimanche 19 mai dans le Sunday Times, la Première ministre britannique Theresa May affirme qu'elle entend présenter devant les élus au début du mois prochain sa nouvelle proposition, assortie de certains changements dans l'espoir de rassembler une majorité en sa faveur.
Les députés ont rejeté par trois fois l'accord sur le Brexit négocié par Mme May avec l'Union européenne, dont la date de départ a été repoussée du 29 mars au 12 avril et ensuite au 31 octobre.
"Je crois toujours qu'il est possible d'obtenir une majorité au Parlement pour une sortie (de l'UE) avec un accord", écrit Mme May. La cheffe du gouvernement assure que le texte qui sera soumis aux élus est une "offre nouvelle et audacieuse" avec un "package amélioré de mesures, capable d'obtenir le soutien" du Parlement.
L'opposition travailliste a rompu vendredi 17 mai les discussions avec la Première ministre britannique destinées à trouver une solution pour mettre en oeuvre le Brexit, arguant de la "faiblesse" de Theresa May, sommée par son parti de préparer son départ.
À l'issue d'une rencontre mardi 14 mai avec M. Corbyn, la Première ministre avait annoncé qu'elle se risquerait à un nouveau vote début juin. Les députés devront se prononcer sur un projet de loi sur le Brexit qui fixera les modalités législatives du divorce, et non sur l'accord lui-même.
Ce tour de passe-passe permet à la Première ministre de remettre à l'ordre du jour par la petite porte son accord de Brexit. "Lorsque les députés voteront, ils seront confrontés à un choix très clair: voter pour concrétiser le Brexit ou se dérober à nouveau", avait déclaré vendredi 17 mai Theresa May. Le Labour défend le maintien dans une union douanière européenne - qui instaure une politique douanière et commerciale commune - quand Theresa May a toujours affirmé vouloir en sortir pour permettre à son pays de conclure librement des accords commerciaux avec des pays tiers.
Les travaillistes "n'excluent pas" la tenue d'un second référendum afin d'"éviter une sortie sans accord", a aussi déclaré leur chef, en déplacement vendredi 17 mai dans le nord de Londres.
APS/VNA/CVN