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David Davis, le ministre chargé du Brexit, le 12 septembre à Londres. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Un traité fournirait une base légale pour poursuivre la coopération policière, sécuritaire et pénale après notre sortie de l'UE", a expliqué l'exécutif dans un communiqué diffusé avant la publication lundi 18 septembre d'un document de travail sur le sujet.
Un traité permettrait ainsi d'éviter l'apparition de "lacunes opérationnelles" après le Brexit, prévu en mars 2019, a-t-il ajouté.
Le document de travail, qui fera suite à d'autres prises de position sur la future relation douanière avec l'UE, la frontière nord-irlandaise ou encore la coopération en matière de défense, devra notamment préciser la position du Royaume-Uni sur son maintien ou non dans Europol, l'agence qui soutient les pays de l'UE dans la lutte contre la grande criminalité internationale et le terrorisme.
"Une coopération internationale efficace est absolument cruciale tant pour le Royaume-Uni que l'Union européenne si nous voulons maintenir nos citoyens en sécurité et traduire les criminels devant la justice", a déclaré David Davis, le ministre chargé du Brexit, dans le communiqué.
"Nous avons déjà un niveau approfondi de collaboration avec l'UE sur les questions de sécurité et il est dans notre intérêt mutuel de trouver des moyens de l'améliorer", a-t-il ajouté.
La Première ministre britannique, Theresa May, doit prononcer son prochain grand discours sur le Brexit vendredi 22 septembre à Florence (Italie), trois jours avant le début du quatrième round de négociations avec Bruxelles sur les termes du divorce, lundi 25 septembre.
AFP/VNA/CVN