>> Brésil : le bilan des glissements de terrain côtiers passe à 44 morts
>> Brésil : le bilan des inondations et des glissements de terrain s'élève à 48 morts
>> Brésil : le bilan des glissements de terrain sur la côte s'élève à 54 morts
Le site d'un glissement de terrain à Sao Sebastiao, dans l'État de Sao Paulo, au Brésil. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Parmi les morts figuraient 19 mineurs, a indiqué le gouvernement de l'État dans un communiqué, ajoutant que "la priorité continue à être l'assistance accordée aux victimes".
Les soldats, les pompiers, les volontaires et les secouristes sont toujours en train de creuser pour récupérer les corps des victimes et rechercher les personnes toujours portées disparues.
La plupart des victimes vivaient dans des quartiers pauvres situés dans des zones à haut risque sur les flancs de la chaîne de montagnes de la Sierra de Mar, près de Barra do Sahy, une plage de Sao Sebastiao.
Environ 2.440 personnes ayant perdu leur logement ont dû être évacuées en raison du risque de nouveaux glissements de terrain.
Les routes côtières ont été rouvertes dimanche 26 février après avoir été fermées en raison des glissements de terrain et des dégâts causés par la tempête. Cependant, l'autoroute qui relie Mogi da Cruzes à Bertioga dans l'État de Sao Paulo restera fermée pendant six mois car les pluies ont détruit son système de drainage.
Le 19 février, les villes côtières de Bertioga, Caraguatatuba, Guaruja, Ilhabela, Sao Sebastiao et Ubatuba ont enregistré des précipitations record au Brésil en moins de 24 heures. La plage de Sao Sebastiao, l'une des destinations touristiques exclusives du Brésil, a été inondée en une journée avec plus du double de la quantité de pluie habituellement observée en février.
On estime qu'environ quatre millions de Brésiliens vivent dans 14.000 zones menacées de catastrophes naturelles, selon les données du ministère brésilien de l'Intégration et du Développement régional.
Xinhua/VNA/CVN