>>Brésil: 62 détenus s'échappent lors d'une nouvelle mutinerie
Les policiers militaires de l'État brésilien d'Espirito Santo (Sud-Est) ont repris samedi 11 février le travail au terme d'une semaine de grève qui a entraîné le chaos et une vague d'homicides. Selon le Bureau de la sécurité publique de l'État, certains officiers ont repris le travail, mais des commissariats de police sont encore encerclés par les familles des policiers militaires. Les familles empêchent les policiers de partir, exigeant une amélioration des conditions de travail et une augmentation salariale. Les policiers militaires ayant interdiction de participer à des manifestations ou des protestations, ce sont leurs familles qui ont mené cette grève depuis le début, le 4 février. Samedi 11 février, le ministre brésilien de la Défense, Raul Jungmann, a appelé les policiers militaires à "retourner dans les rues", et les épouses des grévistes à "ne pas mener leurs conjoints vers un piège", faisant référence à la flambée de violence dans l'État. "Il y a des policiers qui veulent travailler. Il y a aujourd'hui des policiers détenus. Je veux leur dire qu'ils doivent retourner dans les rues et honorer leur serment", a déclaré M. Jungmann.