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Tableau électronique de l'indice japonais Nikkei à Tokyo, le 27 janvier. |
Photo : Kyodo/VNA/CVN |
Après avoir dégringolé de quasiment 7% depuis vendredi dernier, l'indice vedette Nikkei a regagné jeudi 3,94% à 25.690,40 points, soit sa plus forte hausse en points (+972,87) sur une séance en 21 mois. L'indice élargi Topix a lui bondi de 4,04% à 1.830,03 points.
Les places financières occidentales avaient terminé mercredi 9 mars en fort rebond, portées par la chute brutale des cours du pétrole et les espoirs d'une désescalade en Ukraine avant la rencontre prévue jeudi 10 mars en Turquie entre les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères, pour leur premier face-à-face depuis le début de l'offensive russe.
Les deux belligérants se sont aussi accordés mercredi 9 mars pour un cessez-le feu de douze heures autour d'une série de couloirs humanitaires afin d'évacuer les civils.
Les valeurs japonaises ont bénéficié "des hausses sur les marchés européens et américain en réponse à la baisse" du pétrole, a estimé Takashi Ito de Nomura Securities, cité par l'agence Bloomberg. Les inquiétudes concernant l'inflation et les prix de l'or noir se sont un peu "calmées", a-t-il ajouté.
À Hong Kong (Chine), l'indice Hang Seng était aussi orienté à la hausse, mais progressait bien plus modestement (+0,7% vers 06h30 GMT).
Du côté des valeurs
Le titre Sony s'est envolé de 8,04% à 11.820 yens, surfant sur la vague d'optimisme du marché tokyoïte. Le groupe a par ailleurs annoncé mercredi 9 mars la suspension de ses exportations de consoles PlayStation et de jeux vidéo à destination de la Russie, rejoignant ainsi la légion de multinationales se désengageant du pays, temporairement ou non.
Le géant de l'automobile Toyota a gagné 5,41% à 1.945,5 yens. Son PDG Akio Toyoda s'est cependant montré prudent dans un discours mercredi 9 mars sur les futures prévisions de production du groupe, du fait des perturbations de plus en plus variées affectant son secteur.
Toyota vise actuellement une production de 8,5 millions de véhicules sur son exercice 2021/22 qui s'achèvera le 31 mars. Mais sa production au Japon a été affectée le mois dernier par une cyberattaque chez l'un de ses fournisseurs, et le groupe a récemment suspendu sa production en Russie face aux sanctions internationales contre Moscou.
Du côté du pétrole et des devises
Après avoir plongé mercredi 9 mars, le pétrole repartait en légère hausse : vers 06h20 GMT, le prix du baril de WTI américain regagnait 0,37% à 109,10 USD et celui du baril de Brent de la mer du Nord remontait de 1,12% à 112,39 USD.
Le yen reculait face au dollar, à raison d'un dollar pour 116,03 yens vers 06h30 GMT contre 115,83 yens mercredi 9 mars à 21h00 GMT.
La devise nippone perdait aussi un peu de terrain par rapport à l'euro, qui valait 128,38 yens contre 128,30 yens la veille.
L'euro s'échangeait pour 1,1064 USD, contre 1,1076 USD mercredi 9 mars à 21h00 GMT.
AFP/VNA/CVN