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Dans un communiqué, le groupe de Chicago (Centre) dit qu'il va ajouter aux 4,8 milliards de dollars de rachats d'actions restant du précédent plan, annoncé en 2013, pour 7,2 milliards de dollars de nouveaux achats de titres. Ces opérations vont débuter en janvier prochain.
Le volume et l'opportunité des transactions restent à la discrétion de la direction de Boeing, est-il précisé. "Cependant on peut s'attendre à ce que les rachats de titres soient effectués sur les deux-trois prochaines années. Les rachats seront faits sur le marché ou via des transactions privées", écrit Boeing.
En rachetant ses propres actions et en les annulant, un groupe augmente la valeur des titres restants pour le plus grand bénéfice de leurs propriétaires.
L'avionneur va aussi verser un dividende de 91 cents par titre à ses actionnaires pour le trimestre en cours, en hausse de 25% par rapport aux projections initiales.
Boeing explique privilégier une approche lui permettant d'effectuer un choix équilibré entre les retours aux actionnaires et ses investissements pour rester à la pointe de l'innovation afin de jeter les bases d'une croissance durable.
À Wall Street, le titre Boeing bondissait de 2,06% à 124,60 dollars vers 21h 55 GMT dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance.
Le constructeur aéronautique peut se targuer cette année d'un carnet de commandes solide dans l'aviation civile alors que sa division militaire fait face à des coupes budgétaires de la part de ses principaux clients dont le Pentagone.
Il est en passe d'égaler sa meilleure performance commerciale de l'histoire : du 1er janvier au 2 décembre, Boeing a enregistré 1.274 commandes nettes civiles et a livré 647 appareils, selon son bilan commercial.
L'avionneur n'est plus qu'à 81 unités des 1.355 appareils civils vendus l'an dernier.
Il distance en outre de loin son rival européen Airbus, qui n'a engrangé que 1.031 commandes nettes et livré 554 appareils à fin novembre.