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Christine Lagarde, directrice du FMI lors de l'assemblée de printemps de son institution et de la Banque mondiale. |
En ouverture de l'assemblée de printemps de son institution et de la Banque mondiale (BM), la patronne du Fonds monétaire international (FMI) Christine Lagarde a résumé le message : "Il ne faut pas mettre en péril le moteur du commerce".
Cet appel n'est pas nouveau mais il prend une résonance particulière à l'heure des difficiles négociations sur le Brexit, du changement d'ère aux États-Unis mais également à quelques jours d'une élection présidentielle en France où plusieurs candidats de premier plan, dont Marine Le Pen, tirent à vue sur l'intégration européenne et le libre-échange.
Une victoire de la présidente du FN risquerait de provoquer un "désordre majeur" et une "dislocation" de l'Union européenne, a d'ailleurs estimé Mme Lagarde, rompant avec sa traditionnelle prudence quand elle s'exprime sur la France.
Selon les tenants d'un commerce ouvert, un regain de protectionnisme risquerait d'étouffer dans l'oeuf un rebond économique qui semble prendre forme dix ans après la crise financière de 2008 aux États-Unis.
Pour la première fois en deux ans, le FMI a ainsi relevé cette semaine ses prévisions économiques mondiales en évoquant un nouvel "élan".
"L'ensemble d'entre nous a grandement bénéficié" de l'accélération des échanges, a estimé le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, dont le pays préside cette année le G20.
AFP/VNA/CVN