>> Basket : l'équipe du reste du monde ravit le All Star Game aux meilleurs joueurs français
>> Euroligue : soirée record pour Monaco et James face à l'Étoile rouge de Belgrade
>> Euroligue : Monaco boit la tasse à Fenerbahçe
Le meneur de l'ASM, Mike James (gauche), au duel avec Facundo Campazzo lors de la rencontre d'Euroligue face au Real Madrid, à Madrid, le 19 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Deux jours après s'être imposés à Paris, diminué (96-85), les Espagnols ont donné une leçon à l'autre représentant français, qui manque l'occasion de prendre un succès d'avance sur les Parisiens (11 victoires pour 5 défaites).
Pour la forme, ces derniers récupèrent la place de leader sans jouer, puisque leur match contre le Fenerbahçe a été reporté, alors que la "Roca Team" (11 v./6 d.) pourrait être rejointe par le Bayern Munich, le Zalgiris Kaunas et l'Olympiakos.
Elle n'a affiché que l'ombre du visage qu'elle montre depuis que Vassilis Spanoulis en a pris les rênes en remplacement de Sasa Obradovic fin novembre, celle d'une équipe solide en défense et au jeu d'attaque collectif.
Victorieuse dans la salle du Panathinaïkos (91-88) ou donnant la leçon, lors de ses deux dernières sorties, au Fenerbahçe à Istanbul (99-69) puis au Bayern Munich (93-74).
Sa série de trois victoires a volé en éclats face à la défense serrée de Madrid, plus adroit à l'extérieur (10/22) que le club de la Principauté qui, sans Elie Okobo (absent de la feuille de match), a multiplié les initiatives individuelles (seulement 17 passes décisives), les pertes de balles (15) et les retards en défense.
Le Real de Dzanan Musa (22 pts à 3/4 à 3 pts), largement dominateur au rebond (41 prises à 29), a pris le large dès le quart d'heure de jeu (39-22) pour faire grimper l'écart à 30 points à la fin du troisième quart-temps (77-47).
Il a alors relâché l'étreinte, permettant à l'ASM, où seul Mike James a surnagé (19 pts mais 1/5 à 3 pts, 8 passes décisives), d'adoucir un peu la note finale.
AFP/VNA/CVN