Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon (gauche), et le chef de la diplomatie jordanienne Nasser Jawdeh, le 31 janvier à Amman. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Le gouvernement israélien doit faire quelques gestes de bonne volonté pour que (les) rencontres se poursuivent. Bien sûr cela nécessite aussi que l'Autorité palestinienne se joigne au dialogue", a dit M. Ban à Amman, où il débute une visite au Moyen-Orient.Le patron de l'ONU n'a pas précisé de quels gestes il s'agissait, mais il a régulièrement critiqué la poursuite de colonisation israélienne dont les Palestiniens réclament l'arrêt pour reprendre les négociations.M. Ban, qui s'est entretenu avec le roi Abdallah II et le chef de la diplomatie jordanienne Nasser Jawdeh, a salué le rôle de la Jordanie qui a accueilli cinq "rencontres exploratoires" entre négociateurs palestiniens et israéliens en janvier. "Cet élan (...) doit être maintenu (...) Les deux parties doivent retourner à la table des négociations avec courage et une volonté politique profonde", a-t-il dit.
Le processus de paix est au point mort depuis septembre 2010. M. Ban doit s'entretenir le 1er février avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem et le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, alors que les "rencontres exploratoires" n'ont pas donné de résultat tangible. De son côté, le roi Abdallah II a souligné que "la communauté internationale devait intensifier ses efforts pour soutenir les efforts de paix", a indiqué le palais royal dans un communiqué. "Le roi a réitéré le soutien de la Jordanie aux négociations sur le statut final qui mèneront à l'établissement d'un État palestinien sur les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale", a-t-il ajouté.
D'après le palais, le chef de l'ONU a "appelé les deux parties palestinienne et israélienne à revenir à la table des négociations pour parvenir à une paix équitable sur la base de deux États" et "s'est engagé à faire tout son possible pour alléger les souffrances du peuple palestinien dans la bande de Gaza".
La direction du mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas a répété le 29 février que les Palestiniens ne négocieraient pas avec Israël sans un gel de la colonisation et l'acceptation de la solution à deux États (palestinien et israélien) basée sur les frontières de 1967".