La Syrie rejette toute ingérence étrangère dans ses affaires intérieures

La Syrie a accusé le 31 janvier certains pays de prendre comme prétexte "les droits de l'homme et la démocratie" dans leurs discours, et a affirmé que le peuple syrien "n'acceptera aucune ingérence étrangère dans ses affaires intérieures".

Réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie, le 31 janvier à New York.


Le représentant permanent de la Syrie auprès de l'ONU, Bachar al-Jafari, a fait cette déclaration lors d'un discours prononcé au cours d'une réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation actuelle de son pays. Les Syriens ont rejeté la violence et font ce qu'ils peuvent pour "défendre les causes arabes" et la souveraineté de la Syrie, a-t-il poursuivi. L'ambassadeur syrien a accusé les terroristes de déstabiliser la Syrie, qui est plongée dans une crise politique depuis mars dernier.
Cette déclaration d'al-Jafari survient alors que la Ligue arabe a demandé au Conseil de sécurité d'adopter un projet de résolution arabo-européen, qui a été déposé le 30 janvier par le Maroc et auquel s'est opposée la Russie, membre permanent du Conseil disposant d'un droit de veto.De son côté, la Russie a mis en garde le 31 janvier contre toute ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures de la Syrie, affirmant que la crise syrienne ne pouvait être résolue qu'à travers un processus politique mené par la Syrie. Vitali Tchourkine, le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, a tenu ces propos au cours de son discours prononcé lors d'une réunion publique du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en Syrie."La solution à la crise ne peut être trouvée qu'à travers un processus politique, ouvert à toutes les tendances, mené par la Syrie", a déclaré M. Tchourkine. "Nous sommes convaincus que dans un moment de crise politique interne extrême, le rôle de la communauté internationale ne devrait pas être d'exacerber les conflits, ni de s'en mêler par le biais de sanctions économiques ou de la force militaire", a-t-il dit. Non, son rôle devrait consister à promouvoir le dialogue afin de rechercher un règlement efficace et sans heurts, en vue de faire cesser la violence et d'instaurer un processus politique pluriel mené par la Syrie."La Russie, qui entretient des contacts proches et amicaux avec le peuple syrien et le monde arabe depuis le tout début, s'est battu pour faire en sorte que le peuple syrien puisse, sans effusions de sang ni violences, décider et fixer lui-même le cap des réformes sociales, économiques et politiques nécessaires", a déclaré M. Tchourkine.

XINHUA/VNA/CVN

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