Des danseurs irakiens pour les célébrations marquant l'accession de Bagdad au statut de capitale culturelle du monde arabe, le 23 mars à Bagdad. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La cérémonie s'est déroulée dans le parc Zawra, au cœur de Bagdad, sous une immense tente. Le musicien irakien Nasser Chamma s'est produit sur scène, avant le discours du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et celui du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.
"Bagdad a été par le passé une source de savoir pour le monde entier. Aujourd'hui, grâce aux efforts conjugués des Irakiens et de leurs frères arabes, Bagdad va retrouver sa place", a déclaré M. Maliki. Durant l'année, des concerts sont prévus, ainsi que des expositions, des lectures, des spectacles de danse...
Et la place Ferdaous doit s'orner d'un monument grandiose à la gloire du passé plurimillénaire du pays. Bagdad compte sur son titre pour redorer son blason terni par des années de violences et de guerre durant lesquelles la sauvegarde des patrimoines culturel et architectural a été mise entre parenthèses.
Autrefois capitale d'un empire et centre du monde musulman, la capitale irakienne, qui a fêté l'an dernier ses 1.250 années d'existence, végète dans un délabrement lugubre et fait pâle figure en matière culturelle.