>>Qantas va tester une très longue liaison entre New York et Sydney
Un avion Qantas à l'aéroport de Sydney, le 19 mars. |
Le directeur général de Qantas, Alan Joyce, a expliqué que ce plan de restructurations sur trois ans ne visait ni plus ni moins qu'à sauver le fleuron de l'aviation australienne de "la pire crise jamais essuyée par le secteur".
"Cette année était censée être une année de célébrations pour Qantas, celle du centenaire", a expliqué M. Joyce dans un communiqué. "Clairement, les choses ne se passent pas comme prévu".
La chute de la demande avait déjà forcé Qantas à suspendre jusqu'en octobre tous ses vols internationaux, en dehors de ceux vers la Nouvelle-Zélande.
Le trafic intérieur est en train de repartir car la majorité des États australiens sont parvenus à contenir l'épidémie. Mais les frontières internationales devraient demeurer fermées à la majorité des passagers étrangers jusque l'année prochaine.
Et un regain de cas à Melbourne, deuxième ville du pays, est venu rappeler que la menace du coronavirus demeurait bien réelle.
"Nous devons nous mettre en position pour plusieurs années où le chiffre d'affaires sera bien moindre. Et cela signifie de devenir une plus petite compagnie à court terme", a affirmé M. Joyce en commentant la suppression de près d'un poste sur cinq. La compagnie emploie actuellement 29.000 personnes.