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Site du groupe automobile Stellantis à Douvrain, en France, le 2 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le fabriquant "devient actionnaire à droits égaux" aux côtés des deux groupes français et obtiendra deux sur six sièges au conseil de surveillance de l'entreprise. Il investira dans les prochaines années une somme "inférieure à un milliard d'euros" dans le développement des capacités de production de cellules électriques en Europe, dont autour de 500 millions d'euros en 2022, a-t-il indiqué dans un communiqué.
"Le partenariat nous assure des livraisons et permet des économies d'échelle", a fait valoir Ola Källenius, le patron de Daimler, cité dans le communiqué. Daimler contribuera avec sa "technologie et son savoir-faire de production" à ACC, précise le groupe.
Les détails financiers de la prise de participation n'ont pas été divulgués.
L'entrée de Mercedes-Benz au capital "renforce nettement le potentiel commercial de ACC et confirme nos plans ambitieux de croissance", a commenté Yann Vincent, PDG de l'entreprise, évoquant une "importante étape", "démonstration de confiance dans notre technologie".
D'ici la fin de la décennie, les capacités de production d'ACC doivent atteindre 120 gigawattheures par an "en Europe" pour un volune total d'investissement de "plus de sept milliards d'euros" de tous les partenaires.
L'entreprise vise ensuite la fabrication d'un million de batteries pour voitures électriques par an d'ici 2030.
La première usine de batteries de la coentreprise, près de l'usine Stellantis de Douvrin dans les Hauts-de-France, prévoit de démarrer sa production en 2023 après l'ouverture d'une ligne pilote à Nersac (Nouvelle-Aquitaine) d'ici la fin de l'année.
A l'usine de Kaiserslautern exploitée par Opel, filiale allemande du groupe Stellantis, ACC veut démarrer la production en 2025.
Daimler a promis qu'il sera "prêt" à passer au tout électrique d'ici 2030 et va investir 40 milliards d'euros au cours de la décennie dans l'électrification.
Le constructeur, qui prépare une scission historique du groupe Daimler avec la mise en Bourse de la division poids-lourds, compte ouvrir dans le monde huit usines de cellules électriques, dont quatre en Europe.
AFP/VNA/CVN