>>La double attaque à Ouagadougou revendiquée par un groupe jihadiste
Des soldats burkinabè en faction le 3 mars devant le siège de l'état-major à Ouagadougou, au lendemain de la double attaque jihadiste. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'homme dont la nationalité n'a pas été révélée a été arrêté vendredi 2 mars dans les heures qui ont suivi les attaques coordonnées contre l'état-major des armées burkinabè et l'ambassade de France à Ouagadougou, a déclaré à l'AFP une source gouvernementale.
Cet homme est soupçonné d'avoir participé à l'attaque de l'état-major général de l'armée, en plein centre de Ouagadougou et pourrait même êt "un cerveaure" de l'opération, a-t-on ajouté.Un deuxième homme a été arrêté et était interrogé, mais les soupçons pesant sur lui sont moins forts que sur le premier, a indiqué cette source sans autre précision.
Les attaques ont fait sept morts et plus de 80 blessés parmi les forces de sécurité, ainsi que neuf jihadistes tués, selon un dernier bilan. Elles ont été revendiquées samedi soir par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) lié à Al-Qaïda disant agir en représailles à une opération militaire française antijihadiste au Mali.
D'autres assaillants "jihadistes ont peut-être pu s'enfuir" après l'attaque de l'état-major, situé dans le quartier très fréquenté du grand marché de Ouagadougou, selon la source gouvernementale.
Les autorités ont de "très forts soupçons" qu'il y ait "des infiltrés dans l'armée" qui ont renseigné les jihadistes pour l'attaque de l'état-major, a ajouté la source burkinabè.
L'explosion de la voiture piégée qui a précédé l'assaut a totalement détruit une salle de réunion, située en façade du bâtiment, où devait se tenir une réunion de l'état-major de la force antijihadiste du G5 Sahel. La réunion a été changée de salle au dernier moment, évitant un carnage.
AFP/VNA/CVN