>>Argentine: adopté par les députés, le projet de loi sur l'avortement au Sénat
>>L'ex-présidente argentine Kirchner sera jugée pour corruption
>>Argentine : Cristina Kirchner visée par un mandat d'arrêt pour trahison
Un agent de police se tient devant un immeuble où l'ex-présidente argentine Cristina Kirchner possède un appartement, le 23 août, à Buenos Aires. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Une vingtaine de policiers sont ainsi entrés à la mi-journée dans un immeuble de Recoleta, un quartier chic de Buenos Aires où Mme Kirchner possède un appartement, en présence de dizaines de journalistes et de caméras.
Le déploiement des forces de l'ordre ne passait pas inaperçu: camionnettes noires de la police alignées dans la rue, cordon de sécurité bloquant l'accès au bâtiment, chiens policiers, pompiers et unités de démineurs... L'opération se poursuivait toujours au bout de cinq heures.
Mme Kirchner, qui a passé la nuit au domicile de sa fille, n'était pas présente lors de la perquisition de son appartement, d'une superficie de 250 m2 environ, a précisé l'un de ses avocats, Gregorio Dalbon.
Il a dénoncé un "cirque" et assuré que la police ne trouverait "que les effets personnels" de sa cliente.
Un autre de ses défenseurs, Carlos Beraldi, a fustigé "une farce" avant d'ajouter: "Je vais porter plainte contre le juge" Claudio Bonadio, qui a ordonné les perquisitions.
Une deuxième perquisition a été lancée jeudi 23 août à Rio Gallegos, en Patagonie (Sud), dans une autre propriété de l'ex-présidente.
La police s'est également rendue dans un couvent près de la capitale, où Julio Lopez, vice-ministre de la Planification de Mme Kirchner de 2003 à 2015, avait été surpris en 2016 en train de dissimuler des sacs contenant neuf millions de dollars en liquide.
Ces perquisitions interviennent dans le cadre du scandale des "cahiers de la corruption", qui a révélé des versements de pots-de-vin à l'administration Kirchner par des entreprises du bâtiment et de travaux publics (BTP).
Mercredi soir 22 août, le Sénat avait partiellement levé l'immunité de Cristina Kirchner, aujourd'hui sénatrice, en autorisant ces perquisitions.
AFP/VNA/CVN