>>Le Cambodge vote dans des législatives controversées après l'interdiction du parti d'opposition
>>La demande de libération sous caution de l'ancien chef de l'opposition rejetée
Kem Sokha, ancien chef du Parti de sauvetage national du Cambodge. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Selon un correspondant de l’Agence vietnamienne d’information (VNA) à Phnom Penh, le 22 août, la Cour suprême du Cambodge a de nouveau rejeté la demande de libération sous caution de l'avocat de Kem Sokha.
La décision a été prise dans le contexte où plusieurs analystes politiques espéraient que M. Sokha pourrait être libéré après la victoire absolue du Parti du peuple cambodgien (PPC) au pouvoir dirigé par le Premier ministre Hun Sen lors des dernières élections générales et que nombre de figures de l’opposition ont été proposés de recevoir une amnistie ces derniers jours.
M. Sokha, âgé de 64 ans, a été arrêté le 3 septembre 2017 et détenu le 6 septembre 2017 pour "conspiration avec une puissance étrangère", conformément à l'article 443 du Code pénal du Cambodge.
Le 27 mars dernier, la Cour d'appel a approuvé la décision du tribunal de prolonger de six mois sa détention. Le 7 mai, la Cour suprême a rejeté sa première demande de libération sous caution.
À la mi-novembre dernière, la Cour suprême a dissous le CNRP et 118 membres du parti ont été interdits de participer à la vie politique du pays pendant cinq ans.