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Un magasin plongé dans l'obscurité par une panne de courant à Buenos Aires, le 1er mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la capitale, la lumière était rétablie vers 18h00 locales dans le métro et les services reprenaient progressivement. Les médias avaient rapporté de premières coupures entre 16h00 et 17h00 (locales), avec des feux de signalisation en panne, des quartiers de Buenos Aires sans électricité et plusieurs stations de métro plongées dans la pénombre, comme ont constaté des journalistes de l'AFP.
"La panne est importante, elle touche plusieurs provinces. En période de forte chaleur comme aujourd'hui dans une grande partie du pays, le secteur de l'électricité a été sollicité à hauteur de 25.000 mégawatts et la coupure a supprimé quelque 9.000 mégawatts", avait indiqué le sous-secrétaire de l'Énergie, Santiago Yanotti, sur la chaîne C5N.
L'origine de la coupure serait un incendie qui s'est déclaré dans un champ à 60 km de Buenos Aires, à proximité de lignes à haute tension, connectées à la proche centrale nucléaire d'Atucha 1, selon M. Yanotti.
"En raison de ce problème extérieur, Atucha 1 s'est mise hors service, en mode arrêt sécurité", a indiqué Nucleoelectrica, l'agence nationale d'électricité nucléaire. Ce qui a en retour affecté l'alimentation de vastes zones du pays.
Dans une note adressée dans la nuit de mercredi 1er mars à jeudi 2 mars au Tribunal fédéral de Campana, le ministre de l'Économie Sergio Massa a demandé "d'enquêter, de poursuivre et, si nécessaire, d'arrêter les responsables d'actes très graves", tout en exprimant sa "certitude" sur la préméditation de l'incendie.
Aucun chiffre officiel n'était initialement disponible sur le nombre de foyers touchés par la panne électrique, mais des provinces du Centre et Nord-Ouest, telles Cordoba, Santa Fe, Mendoza, et certains secteurs de la province de Buenos Aires, ont été affectés, a indiqué une source gouvernementale.
Les aéroports d'Ezeiza et Aeroparque à Buenos Aires ont connu "de micro-coupures", sans voir leurs activités interrompues, selon cette source. Cette panne est intervenue sur fond de neuvième vague de chaleur cet été en Argentine, à l'image des 36 degrés mercredi 1er mars à Buenos Aires. La capitale vit l'été le plus chaud de son histoire selon le service météorologique.
AFP/VNA/CVN