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Ruben Neves (gauche) affiche son incompréhension auprès du capitaine de Liverpool Jordan Henderson, après l'annulation du but égalisateur de Wolverhampton à Anfield, le 29 décembre. |
Ce week-end, Norwich, Brighton, Sheffield United, Wolverhampton et Crystal Palace se sont vu refuser des buts pour hors-jeu après l'intervention de la VAR, parfois sur une marge si minime que la fiabilité de la technologie a été remise en question. Certains entraîneurs regrettent que la VAR ait prévalu sur une décision arbitrale prise à l'œil nu et à vitesse réelle.
Et Lukas Brud, secrétaire général de l'Ifab, l'organe garant des lois du football, a semblé aller dans leur sens en affirmant que la "clarté et l'évidence (des actions) prévalent encore". "C'est un principe important. On ne doit pas passer beaucoup de temps à trouver quelque chose de marginal", a-t-il dit lundi dans la presse anglaise.
Lors du match Liverpool - Wolverhampton dimanche 29 décembre (1-0), le but de l'égalisation des Wolves a été annulé pour un hors-jeu de l'un de leurs joueurs pour quelques centimètres seulement après une longue interruption du jeu.
"Si l'on passe plusieurs minutes à essayer de voir s'il y a ou non hors-jeu, cela veut dire que ce n'est pas clair et évident, et la décision originale devrait prévaloir", a ajouté Lukas Brud.
De son côté, le manager de Sheffield United, Chris Wilder, était inconsolable après que la VAR a refusé un but à son équipe - pour la 5e fois cette saison - face à Manchester City, le double champion d'Angleterre en titre.
Et même Pep Guardiola, manager des Citizens vainqueurs 2-0, a reconnu que la VAR était "une grande pagaille" ajoutant espérer qu'elle "pourra(it) faire mieux la saison prochaine".
Début décembre, le président de l'UEFA Aleksander Ceferin avait appelé l'International Board à "clarifier" l'usage de la VAR, en citant notamment l'exemple du hors-jeu et des mains.