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Le Français Arsen Goulamirian a conservé son titre WBA des lourds-légers, le 28 décembre, à Marseille. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Feroz", âgé de 32 ans, garde donc sa ceinture de "super-champion" et compte désormais 26 victoires (dont 18 avant la limite) en autant de combats.
À Marseille, où il revenait pour la troisième fois en moins de deux ans, le Franco-Arménien voulait terminer en beauté une année 2019 frustrante.
Son avant-dernier passage sur le ring datait du 20 octobre 2018, et s'était soldé par une victoire contre l'Australien Mark Flanagan par jet de l'éponge à la 9e reprise. Mais après avoir vu trois de ses adversaires se dérober, il n'avait remis les gants que le 15 novembre dernier pour le grand retour du noble art à Bercy. Il avait alors aisément battu l'Australien Kane Watts par KO dès le 4e round.
"J'ai l'envie", avait indiqué "Feroz" lors de la pesée du combat vendredi 27 décembre. "Je ne voulais pas rester sur un combat qui n'avait duré que quatre rounds. Je veux bien finir 2019 pour bien attaquer 2020", a-t-il déclaré. L'an prochain, il sera question pour lui de s'attaquer aux ceintures mondiales des trois autres grandes fédérations professionnelles (WBC, WBO, IBF).
Mais samedi 28 décembre, encore fallait-il se défaire d'un adversaire difficile à cerner. Bien qu'âgé de 35 ans, Bejenaru ne comptait que 14 apparitions, toutes victorieuses (dont 4 KO) dans sa carrière professionnelle débutée en 2012.
Échec et mat
Avant le choc, le gaucher moldave basé à Brooklyn avait promis de transformer la salle marseillaise en échiquier géant. "Pour moi, la boxe, c'est comme un jeu d'échecs. La façon dont tu bouges tes pions détermine l'issue du combat", avait-il lancé.
Huitième au classement WBA, Bejenaru a finalement abandonné la partie avant la 10e reprise, alors qu'il venait d'être compté par l'arbitre dans celle d'avant.
Il a pourtant dominé jusqu'à mi-combat, coupant Goulamirian à l'arcade (2e) et réalisant les plus beaux enchaînements. Mais il s'est peu à peu éteint, laissant alors l'initiative à "Feroz" qui, cherchait le KO depuis le début.
Le champion du monde en titre a fait vaciller deux fois son adversaire (7e) avant de le mettre à terre (9e).
Cette victoire avant la limite fut tout de même rude à obtenir. "Rude je sais pas si c'est le mot. Je n'arrivais pas à trouver la position pour frapper comme je le sens, je ne suis pas à l'aise avec mes crochets. Comme il bougeait beaucoup, qu'il était rapide et réactif, il m'a gêné", a expliqué un Goulamirian "fatigué" à la sortie du ring, mais heureux d'avoir tenu son pari.
AFP/VNA/CVN