ONU
Appel à des efforts pour lutter contre la violence des gangs en Haïti

La violence des gangs continue de plonger les principaux centres urbains d'Haïti dans l'anarchie et le désarroi. Helen La Lime, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour Haïti, a appelé vendredi 18 février à des efforts pour lutter contre ce phénomène.

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La violence des gangs en Haïti inquiète l'ONU.

Les groupes armés criminels ont une forte emprise sur la vie économique et sociale de millions d'enfants, de femmes et d'hommes. Leur utilisation aveugle des enlèvements, des meurtres, ainsi que de la violence sexuelle et sexiste comme moyen de terroriser les populations locales dans leur lutte pour étendre leur contrôle territorial est particulièrement odieuse, a considéré Helen La Lime, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU et cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH).

Pour endiguer cette vague croissante de crimes violents, la Police nationale haïtienne a, dans la limite de ses capacités, cherché à améliorer l'efficacité de ses opérations antigang, à adopter une approche plus équilibrée entre prévention et répression, et à s'appuyer sur une présence policière accrue dans les zones sensibles, une approche qui a donné de modestes résultats temporaires dans certaines zones de l'agglomération de Port-au-Prince, a-t-elle dit au Conseil de sécurité lors d'un briefing.

Cependant, une force de police surchargée, en manque de personnel et de ressources ne peut à elle seule endiguer la montée alarmante de l'insécurité générée par les gangs, a-t-elle ajouté.

Pour apporter à la Police Nationale d'Haïti le soulagement dont elle a tant besoin, le gouvernement haïtien, ses partenaires internationaux et les Nations Unies ont décidé conjointement de renforcer le soutien international et la coordination de l'assistance à l'institution, en vue d'assurer son développement efficace et structuré à long terme, a-t-elle poursuivi.

Le phénomène des gangs ne peut pas être traité uniquement par la police. Une approche répressive, qui intègre un contrôle accru de la circulation illégale des armes, doit être complétée par des projets socio-économiques et des activités de réinsertion visant à générer des emplois et des revenus dans les quartiers les plus touchés par le fléau de la violence des gangs, a estimé Mme La Lime.

"Les autorités haïtiennes ont adopté une stratégie nationale de réduction de la violence communautaire fondée sur une telle approche holistique, et nous saluons leurs efforts pour assurer sa mise en œuvre rapide et efficace", a-t-elle conclu.


Xinhua/VNA/CVN

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