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Participants à la Conférence des ministres de l'APEC, tenue en ligne les 8 et 9 novembre 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est le libre-échange, équitable et ouvert, qui aidera les économies à sortir de cette pandémie", a déclaré le ministre néo-zélandais du Commerce, Damien O'Connor, hôte de la réunion. "Nous avons besoin d'ouverture pour stimuler la croissance mondiale, c'est en effet le commerce qui présente la solution à nos défis", a-t-il ajouté.
Les ministres des 21 pays de l'APEC étaient réunis en ligne pour discuter de leur réponse au COVID-19 avant une réunion des chefs d’État samedi 13 novembre, à laquelle doivent assister le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping.
M. O'Connor a déclaré que les points essentiels de la discussion comprenaient un plan de gel volontaire des subventions aux énergies fossiles et des engagements à assouplir les droits de douane sur les vaccins et autres fournitures médicales en cas de pandémie.
La nécessité de ne pas ériger de barrières commerciales, en réponse aux défis posés par la pandémie, a fait consensus parmi les ministres réunis, selon M. O'Connor.
"Quelque 81 millions d'emplois ont été perdus dans la région en raison du COVID-19 et l'impact sur les chaînes d'approvisionnement a été important, mais les membres de l'APEC ont rejeté le protectionnisme pendant cette crise", a-t-il poursuivi.
Les 21 économies membres de l'APEC représentent collectivement près de 40% de la population mondiale et environ 60% du PIB mondial. Une précédente réunion virtuelle sans précédent avait réuni les dirigeants de l'APEC en juillet dans le but d'améliorer la réponse des pays de la région face à la pandémie de COVID-19.
Gel des subventions aux énergies fossiles
La ministre néo-zélandaise des Affaires étrangères, Nanaia Mahuta, a déclaré mercredi que les membres de l'APEC avaient convenu d'envoyer un message fort sur l'arrêt de toute augmentation des subventions aux énergies fossiles.
Photo fournie par l'organisation néo-zélandaise de l'APEC, le 17 juillet, de la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ces subventions coûtent à nos économies des milliards de dollars par an, mais le véritable impact se fait sentir sur notre environnement", a-t-elle déclaré.
La question a été mise en avant lors des négociations sur le climat de la COP26 à Glasgow, où les dirigeants de 91 grandes entreprises mondiales ont appelé à leur suppression.
Le sommet de l'APEC devait initialement se tenir à Auckland, mais il est organisé en ligne pour la deuxième fois en raison du COVID-19. La Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a estimé que la plateforme numérique était plus facile d'accès qu'un événement en présentiel.
Au programme des discussion samedi 13 novembre : comment rouvrir les frontières sans propager le virus, comment assurer une reprise équitable en cas de pandémie et comment s'orienter vers une économie sans carbone.
Le débat en marge du sommet sera dominé par les candidatures de la Chine et de Taïwan (Chine) pour rejoindre le Partenariat trans-pacifique global et progressiste (CPTPP), qui est le plus grand pacte de libre-échange de la région, entre 11 pays.
Les États-Unis voudront également profiter de l'événement pour réaffirmer leur engagement en faveur du commerce dans la région indo-pacifique après des années de politiques protectionnistes sous l'administration de Donald Trump.
AFP/VNA/CVN