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Des Afghans attendent à l'aéroport de Kaboul de pouvoir quitter la capitale, le 16 août. |
Des Afghans attendent à l'aéroport de Kaboul de pouvoir quitter la capitale, le 16 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Tous les vols de l'aéroport de Kaboul ont été temporairement annulés et les passagers ne doivent pas se rendre à l'aéroport jusqu'à nouvel ordre", indique ce communiqué. L'annulation des vols a eu lieu à la suite de la prise de Kaboul par les talibans dimanche et de la migration massive des Afghans dans la peur.
Dans son communiqué, l'autorité de l'aviation civile a exprimé l'espoir d'un retour rapide à la normale, notant que l'afflux massif de passagers à l'aéroport dans cette situation chaotique pourrait entraîner des pillages et d'autres troubles.
L'autorité de l'aviation civile s'efforce de reprendre les vols dès que possible, selon le communiqué. Les talibans, quant à eux, ont déclaré dans un communiqué aux habitants de Kaboul que leurs vies et leurs biens étaient en sécurité et qu'ils pouvaient poursuivre leurs activités.
L'Afghanistan se trouvait lundi 16 août aux mains des talibans après l'effondrement des forces gouvernementales et la fuite à l'étranger du président Ashraf Ghani, et des milliers de personnes tentaient désespérément, dans un chaos total, de fuir le pays à l'aéroport de Kaboul.
Des tabilans à un point de contrôle près de la place Zanbaq, à Kaboul, le 16 août. |
Des tabilans à un point de contrôle près de la place Zanbaq, à Kaboul, le 16 août. Photo : AFP/VNA/CVN |
Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montraient des scènes de chaos absolu, des milliers de personnes attendant sur le tarmac même, et des grappes de jeunes hommes, surtout, s'agrippant aux passerelles ou aux escaliers pour tenter de monter dans un avion. Les forces américaines ont même tiré en l'air pour tenter de contrôler cette foule:
La capitale était en revanche plutôt calme. Les rues étaient moins bondée que la veille et largement patrouillées par des talibans en armes, qui installaient des postes de contrôle.
Les talibans ont informé leurs combattants que "personne n'est autorisé à entrer dans la maison d'autrui sans permission", a affirmé un de leurs porte-parole, Suhail Shaheen.
Xinhua-AFP/VNA/CVN