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>> Edifier un modèle de ressources pédagogiques ouvertes dans l’enseignement supérieur
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Une conférence au sein de l'Université FPT à Hanoï. |
Photo : VNA/CVN |
La conférence a rassemblé de nombreuses personnalités, dont le vice-président permanent de l'AN, Trân Thanh Mân, le président de la Commission de la culture et de l'éducation de l'AN, Nguyên Dac Vinh ; le ministre de l'Éducation et de la Formation, Nguyên Kim Son ; le directeur de l'Université de Hô Chi Minh-Ville, Vu Hai Quân ; le directeur de l'Université nationale de Hanoï, Lê Quân ; des députés, des experts, des scientifiques, des enseignants, des responsables d'agences compétentes...
Dans son discours, le vice-président permanent de l'AN a souligné la pertinence et l'actualité du thème de la conférence, en particulier après l'évaluation des dix années de mise en œuvre de la Résolution du Comité central du Parti sur l'innovation fondamentale et globale en matière d'éducation et de formation. Il a insisté sur l'importance d'analyser la situation actuelle, les causes, les résultats, les problèmes, les limites et les questions pratiques. À partir de ces analyses et évaluations, des solutions adaptées doivent être trouvées pour résoudre les problèmes, en particulier les lacunes au niveau des institutions et des politiques. L'objectif est de créer les conditions permettant à l'enseignement supérieur de maximiser son potentiel et de fournir au pays des ressources humaines qualifiées pour soutenir l'industrialisation, la modernisation et l'intégration internationale.
Trân Thanh Mân a également noté que l'enseignement supérieur a réalisé d'importantes avancées ces dernières années, contribuant significativement à l'édification et à la défense de la Patrie. Selon un rapport du ministère de l'Éducation et de la Formation, entre 2013 et 2021, le nombre d'établissements d'enseignement supérieur est passé de 207 à 237. Le nombre d'étudiants inscrits est passé de 1.546.478 à 2.021.901, soit une augmentation de 30,74%. De nombreuses écoles ont développé des programmes de formation conformes aux normes internationales. Le nombre, la qualification et les compétences des enseignants universitaires ont également augmenté…
Limites
Le vice-président permanent de l'Assemblée nationale, Trân Thanh Mân. |
Photo : VNA/CVN |
Cependant, avec la progression et le développement continus de la science, de la technologie et des connaissances humaines, notamment en raison de la quatrième révolution industrielle, l'enseignement supérieur révèle encore de nombreuses limites et insuffisances en termes d'échelle, de structure et de compétences professionnelles. Les institutions et les politiques régissant ce domaine présentent encore des contradictions et un manque de cohérence dans la compréhension, l'application et les orientations de mise en œuvre, en particulier en ce qui concerne l’autonomie universitaire. L'expansion de l’enseignement supérieur a augmenté, mais n'a pas répondu aux besoins du marché.
Soulignant que l'enseignement supérieur joue un rôle particulièrement important dans le développement des ressources humaines, en particulier celles hautement qualifiée, le vice-président permanent de l'AN, Trân Thanh Mân, a déclaré que l'amélioration de la qualité de l'enseignement supérieur est une nécessité urgente dans le contexte actuel. De plus, les institutions et les politiques juridiques sont considérées comme des acteurs clés jouant un rôle directeur, créant un cadre pour l'organisation et le fonctionnement.
Elles représentent également un outil efficace pour gérer et développer les activités de chaque secteur socio-économique selon des objectifs déterminés. Si les politiques juridiques sont élaborées rapidement, de manière synchronisée, appropriée, avec une vision et une prévisibilité, elles contribueront à "éclairer le chemin" et à stimuler le développement. En revanche, cela pourrait créer des obstacles à l'innovation et au progrès.
Le vice-ministre de l'Éducation et de la Formation, Hoàng Minh Son, prend la parole à la conférence. |
Photo : VNA/CVN |
Dans son discours, le vice-ministre de l'Éducation et de la Formation, Hoàng Minh Son, a clairement déclaré que l'enseignement supérieur est un service public particulier, et investir dans l'éducation en général, et dans l'enseignement supérieur en particulier, équivaut à investir dans le développement. Les apprenants, les familles, l’État, les entreprises et la société dans son ensemble doivent s’investir de manière "adéquate" dans l'enseignement supérieur, selon lui.
Mauvaise évaluation de la qualité
Le vice-ministre de l'Éducation et de la Formation a également souligné les causes profondes de la qualité limitée de l'enseignement supérieur. Notamment un mécanisme de suivi et d'évaluation de la qualité inefficace et inapproprié. Le cadre juridique relatif à l'autonomie universitaire manque de cohérence. La capacité administrative de certains établissements d'enseignement supérieur est faible. Le système des établissements d'enseignement supérieur est encore fragmenté et non optimisé. Les ressources d'investissement sont très limitées, et l'allocation budgétaire de l'État pour l'enseignement supérieur n'est pas efficace…
Par conséquent, pour améliorer la qualité de l'enseignement supérieur, il est nécessaire de renforcer les facteurs qui influent sur la qualité. Cela implique d'évaluer et de surveiller la qualité (par exemple les résultats des diplômés), d'optimiser le système (en termes de structure, d'administration et d'utilisation efficace des ressources), de mobiliser et de développer les ressources (financières, humaines, installations, technologie, partenariats) et d'allouer et de contrôler efficacement l'utilisation du budget de l'État pour l'enseignement supérieur (avec des critères et des mécanismes appropriés).
Une cérémonie de remise de diplôme de l'Université de droit de Hanoï. |
Photo : VNA/CVN |
Selon le vice-ministre Hoàng Minh Son, pour donner une réelle substance à l'autonomie universitaire, il est essentiel d'éliminer les obstacles liés aux mécanismes et aux politiques, notamment en ce qui concerne l'autonomie dans la structure organisationnelle, le développement des équipes, les recettes et les finances. De plus, les établissements d'enseignement doivent également surmonter les entraves à l'autonomie dans la gestion et l'utilisation des actifs, dans l'investissement et l'approvisionnement, ainsi que dans les activités académiques…
Lors de la conférence, les experts se sont concentrés sur la qualité de l'enseignement supérieur sous l'impact des institutions et des politiques, en abordant divers aspects liés aux agences de gestion de l'État, aux établissements de formation, aux employeurs et aux entreprises.
Les experts ont identifié les problèmes et les obstacles associés aux institutions et aux politiques, et ont proposé des solutions appropriées, mettant l'accent sur des domaines clés tels que les politiques visant à améliorer la qualité de l'enseignement académique, l'innovation dans la gestion universitaire, la promotion de l'autonomie universitaire, les politiques en matière de ressources d'investissement, les politiques relatives aux enseignants et aux administrateurs de l'enseignement supérieur, la politique de socialisation de l'enseignement supérieur, la coopération internationale dans l'enseignement supérieur, ainsi que les liens entre l'enseignement supérieur et l'emploi.
Phan Phuong - Xuân Lôc/CVN