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L'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville (VNU-HCM) a mis en œuvre de nombreuses mesures efficaces pour promouvoir la recherche scientifique, notamment via l'autonomie financière et l'ouverture aux capitaux privés.
Parallèlement à la promotion de la recherche scientifique, les publications internationales sont également encouragées par les universités. Ces dernières années, elle a toujours été à la tête du pays en matière de publications scientifiques, notamment dans des revues internationales prestigieuses de deux bases de données majeures au monde : Web of Science (par Clarivate) et Scopus (par Elsevier).
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| La rentrée universitaire 2023-2024 de L'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville (VNU-HCM). |
Les statistiques de Scopus montrent que le nombre d’articles internationaux publiés par l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville au cours de la période 2020-2022 a augmenté de manière forte et continue, en moyenne de plus de 40 % par an, ce qui lui a permis d’être en tête du pays.
Au cours de la période 2016-2020, l'université comptait 4.900 articles publiés au niveau international, et de 2020 à 2022, plus de 5.900. Rien qu’en 2022, près de 2.300 articles ont été publiés. Parmi eux, le taux de publications dans les revues classées Q1 et Q2 était d'environ 67%.
Dans la recherche fondamentale, les scientifiques de VNU-HCM ont coopéré avec des unités nationales et étrangères pour publier des travaux de recherche dans des revues scientifiques de premier plan, des leaders mondiaux tels que Science, Nature... et dans des revues prestigieuses avec le facteur d’impact IF très élevé.
Ces publications ont contribué à améliorer la position de VNU-HCM dans les classements internationaux. Selon les derniers résultats du classement de Quacquarelli Symonds (QS) Education - Royaume-Uni des plus de 1.500 meilleures universités dans 100 pays en 2023, VNU-HCM figure dans le top 801-1000 du monde, classée 167e en Asie et 37e en Asie du Sud-Est.
Les résultats du classement QS au fil des ans montrent que la position de l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville dans la région asiatique s'est continuellement améliorée, passant de la 33e place en 2018 à la 22e des universités dans ce domaine.
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| La recherche scientifique est une tâche importante pour VNU-HCM. |
Selon le Programme d'action pour mettre en œuvre la résolution 24-NQ/TW du 7 octobre 2022 du Politburo, l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville s’est vu confier la construction du projet "Développer l'Université nationale de Hô Chi Minh-Ville pour devenir un des campus d'enseignement supérieur de premier plan en Asie".
Le professeur agrégé-Dr. Vu Hai Quân, directeur de VNU-HCM, a déclaré que le projet vise à "contribuer à un changement fort dans la qualité de la formation, la recherche scientifique et le transfert de technologies, en se renouvelant progressivement dans l'enseignement supérieur". L'une des tâches clés est de développer des programmes de formation, de recherche et de démarrage dans les domaines de la technologie des semi-conducteurs, de la biotechnologie, de la transformation numérique et de l'intelligence artificielle. Parallèlement, il faut en faire un centre national d’innovation doté de capacités de se connecter aux centres régionaux et mondiaux.
D'ici 2030, cette université formera environ 140.000 bacheliers, ingénieurs, architectes au niveau master et doctorat. Le taux d'étudiants ayant un emploi après un an d'obtention de leur diplôme dépassera 90 %. Il y aura plus de 35.000 articles scientifiques dans le catalogue Scopus.
Offre d'avantages aux chercheurs
L'Institut de recherche sur les cellules souches de l'Université des sciences naturelles (relevant de VNU-HCM) est un établissement public scientifique et technologique doté d'une autonomie financière. Développer des produits commerciaux qui génèrent des revenus pour l’unité est un objectif vital. Chaque année, l'Institut vend ses technologies qui lui rapportent des dizaines de milliards de dongs de revenus.
Son directeur, le Professeur agrégé-Dr Pham Van Phuc, a déclaré qu'il y avait trois facteurs expliquant cette réussite : innover pour assurer la compétitivité ; respecter les réglementations légales dans le transfert de technologies ; choisir des sujets de recherche visant à servir la majorité des gens.
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| Le Département de médecine de VNU-HCM |
Afin de pouvoir "nourrir" les sujets de recherche à long terme, le transfert des technologies aux entreprises est un “remède” raisonnable, sous la forme d'une vente du droit d'utilisation, et non d'un transfert de propriété. L'Institut détient toujours une technologie de base pour continuer à investir dans la recherche et le développement.
Dans le monde, le modèle économique des spin-off (start-ups issues des universités) est largement déployé. Selon ce modèle, les chercheurs universitaires seront toujours les propriétaires de la technologie de base que les entreprises-partenaires ne possèdent jamais.
Selon le Professeur agrégé-Dr. Pham Van Phuc, au Vietnam, les activités de transfert connaissent des obstacles car les lois en vigueur ne répondent pas aux besoins réels. Par exemple, l’Institut a mis au point et perfectionné la technologie permettant de créer des produits à base de cellules souches pour traiter l’arthrose et la sténose vertébrale. La technologie permettant de fabriquer ce produit a été transférée par l'Institut à l'hôpital Van Hanh il y a quatre ans, mais la loi sur les produits à base de cellules souches n'existe pas encore et cette unité ne peut donc pas la commercialiser.
En outre, Pham Van Phuc a proposé que l'État investisse proportionnellement dans l'innovation, dans les installations et les équipements de recherche, élabore des politiques favorables pour les scientifiques et les investisseurs dans la recherche et le transfert de technologies. "L’innovation est extrêmement importante. Les grandes universités doivent disposer de centres spécialisés combinés aux laboratoires de recherche et ceux de production intégrées servant à effectuer divers essais vers le produit final pour assurer la capacité de commerce de leurs résultats de recherche. Les laboratoires de production sont très nécessaires. Si l’État y investit, il mettra en relation efficacement les scientifiques et les entreprises", a dit.
De même, le Professeur agrégé-Dre. Nguyên Phuong Thao, Université internationale, membre de VNU-HCM, a également déclaré que la procédure administrative et financière est l'une des difficultés majeures pour les entreprises et les scientifiques dans la mise en œuvre des recherches. Le transfert de technologie aux partenaires étrangers est encore plus difficile.
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| L'exposition des produits fabriqués par les étudiants de l'Université de polytechnique |
Nguyên Phuong Thao a déclaré que son groupe de recherche avait récemment réalisé le dernier essai pour le transfert de technologie de culture tissulaire vers une unité étrangère. Bien qu'il soit très apprécié, son groupe ne bénéficie pas de dispositifs pour faire fonctionner un laboratoire adapté aux exigences de ses partenaires. Selon Mme Thao, il faut un mécanisme permettant aux enseignants d'universités de créer des entreprises spin-off pour résoudre le problème du transfert de technologies.
Selon les experts, résoudre ces obstacles créeront des avantages en termes de compétitivité et de réputation pour les universités vietnamiennes.
Texte et photos : Quang Châu/CVN
