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"La transformation de Deutsche Bank au cours des trois dernières années et demie a été un succès", a déclaré le Pdg Christian Sewing dans un communiqué. Les recettes ont grimpé de 7% l'an dernier, à 27,2 milliards d'euros en partie grâce à la hausse des taux d'intérêt initiée par la Banque centrale européenne face à l'inflation élevée. Les charges hors provisions sur le risque ont elles reculé de 5%, en raison d'un net recul des dépenses liées à sa lourde restructuration lancée en 2019. Le contexte économique mondial, marqué par le conflit en Ukraine et les risques de récession en Europe, a cependant conduit le groupe à constituer 1,2 milliard d'euros de provisions sur l'année, contre 515 millions un an plus tôt. La division banque d'investissement, qui est la plus importante, a enregistré une hausse de ses recettes de 4%, à 10 milliards d'euros, tirées par les produits de taux et devises sur les marchés. Au quatrième trimestre, le bénéfice net part du groupe totalise 1,8 milliard d'euros, multiplié par douze sur un an. Les recettes ont augmenté de 7% d'octobre à décembre, tirées par la division des grandes entreprises. Les recettes de la banque d'investissement ont en revanche reculé de 12%.
APS/VNA/CVN
