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| Vue aérienne du territoire des indigènes Yanomami, dans l'État de Roraima, le 28 janvier au Brésil. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Scholz est arrivé dans l'après-midi à Brasilia, où il a été le premier dirigeant occidental à s'entretenir avec le nouveau président Lula pour cette dernière étape d'une tournée latino-américaine l'ayant conduit en Argentine et au Chili.
L'Allemagne veut "contribuer" avec le Brésil à la préservation des forêts "après ces années difficiles", a dit la ministre Svenja Schulze, lors d'une conférence de presse avec la nouvelle ministre de l'Environnement du président de gauche Lula, Marina Silva.
Elle faisait référence aux quatre ans de mandat du président Jair Bolsonaro (2019-2022) lors desquelles la déforestation en Amazonie a battu des records.
L'Allemagne a déjà annoncé au début de l'année qu'elle allait de nouveau abonder le Fonds Amazonie, à hauteur de 35 millions d'euros, après le gel du fonds en 2019 dû aux polémiques sur l'environnement du mandat de Bolsonaro.
Berlin va également octroyer 31 millions d'euros aux États amazoniens du Brésil pour "des projets de protection et d'utilisation durable des forêts", a dit la ministre, annonçant également un prêt à faible taux d'intérêt de 80 millions d'euros d'aide au reboisement de leurs terres par les agriculteurs.
"Le Brésil est le poumon du monde. S'il a des problèmes, nous devons tous l'aider", a dit Mme Schulze. Parmi les autres projets annoncés figurent une contribution allemande à un fonds de "garantie d'efficacité énergétique" pour les petites et moyennes entreprises et deux projets de "chaîne d'approvisionnement durable".
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| Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (droite) et le chancelier allemand Olaf Scholz, le 30 janvier à Brasilia. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Berlin s'est également engagé à financer un projet en vue du "développement des énergies renouvelables, dans l'industrie et les transports" et, enfin, un programme de "reforestation de zones dégradées".
Mme Silva a de son côté estimé que l'Allemagne était prête à "coopérer" avec le Brésil, à la fois "en augmentant les ressources du Fonds Amazonie", mais aussi avec "l'ouverture de marchés pour les produits de base produits de manière durable" en Amazonie.
Une partie du Fonds Amazonie, crée en 2008, pourrait être allouée à des "actions d'urgence" auprès de communautés indigènes, a dit Mme Silva, tels les Yanomami, qui souffrent de la dénutrition et de maladies infectieuses en raison de la progression des activités d'orpaillages illégales sur leurs terres.
"Nous cherchons des communautés qui aident le Brésil à remplir son engagement, dans le cadre des Accords de Paris, d'une déforestation zéro en 2030, en expulsant les envahisseurs des terres indigènes (....) pour parvenir à un développement durable", a dit l'égérie brésilienne de la lutte pour l'environnement.
APS/VNA/CVN
