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Quelques dizaines de milliers d'Algériens ont manifesté vendredi 27 décembre lors du dernier rassemblement hebdomadaire de 2019, une mobilisation importante, mais en deçà de celles des dernières semaines. L'affluence dans la capitale a semblé l'une des plus faibles depuis la naissance, le 22 février, du "Hirak", "mouvement" populaire, inédit et massif de contestation en Algérie. Depuis que le "Hirak" a obtenu, en avril, la démission d'Abdelaziz Bouteflika, après 20 ans de présidence, il exige le démantèlement total du "système" qui dirige l'Algérie depuis son indépendance en 1962 et se caractérise par un fonctionnement opaque au coeur duquel le haut commandement de l'armée occupe une place prépondérante. Certains manifestants expliquent la baisse d'affluence par les vacances scolaires, d'autres refusent d'admettre que le cortège est moins dense, comme Fatma Zohra, retraitée, selon qui "la mobilisation reste très forte". Ce 45e vendredi consécutif de manifestation, d'une contestation entrée dans son 11e mois, était le deuxième depuis l'entrée en fonctions, le 19 décembre, du nouveau président Abdelmadjid Tebboune.
AFP/VNA/CVN