>>L'Albanie enterre près de 50 morts après un séisme
>>Séisme en Albanie : le bilan passe à 40 morts
Des secouristes tentent de retrouver des survivants après le séisme, parmi les ruines à Durres (ouest de Tirana), le 26 novembre. |
Une personne blessée dans le séisme, qui a également laissé quelque 5.000 personnes sans domicile, est décédée samedi à l'hôpital, portant à 51 le bilan des morts, a annoncé le ministère de la Défense.
"Les opérations de sauvetage sont terminées", a déclaré M. Rama qui avait du mal à retenir ses larmes en lisant les noms des victimes lors d'une réunion du gouvernement.
En ce qui concerne les blessés, selon le ministère de la Défense, environ 900 personnes ont été soignées et une quarantaine d'entre elles sont toujours hospitalisées.
M. Rama a manifesté sa "profonde gratitude" envers les équipes de secouristes d'Albanie et d'autres pays d'Europe qui ont permis de sauver une cinquantaine de personnes dans les décombres.
Le Premier ministre a rendu visite à des secouristes français vendredi 29 novembre à Durres.
"Il y a deux semaines, les champions du monde de foot étaient en Albanie et c'était la fête du sport", a-t-il tweeté en français, en allusion à un match dans le cadre des qualifications pour l'Euro-2020. "Deux semaines après s'abat sur nous une tragédie de la vie et les champions du monde dans le sauvetage de la vie des autres sont en Albanie. À jamais reconnaissants".
Son tweet était accompagné d'une photo avec des sauveteurs français.
Le séisme qui a frappé mardi 26 novembre à l'aube était de magnitude 6,4, le plus puissant depuis près d'un siècle dans ce petit pays des Balkans.
Plusieurs milliers de personnes ont rendu hommage aux victimes en défilant devant les huit cercueils de la famille Lala dans une salle du palais de la culture de la ville. Très émus, Edi Rama et le président Ilir Meta ont assisté aux obsèques. "Il est impossible de trouver les mots après cette terrible tragédie", a déclaré M. Meta à la presse.
L'Albanie, pays de 2,8 millions d'habitants, est connue pour son urbanisme sauvage, avec des maisons souvent construites sans permis.