>>L'A400M immobilisé par certains de ses clients après un accident mortel
>>Au moins quatre morts dans le crash d’un avion militaire A400M en Espagne
Après avoir décrit une boucle au-dessus de la piste d'atterrissage, l'imposant appareil s'est posé à Séville à 16h35 locales (14h35 GMT) sous les applaudissements des curieux. L'équipage s'est rendu ensuite avec le personnel d'Airbus à la cathédrale de cette ville d'Andalousie pour un service religieux à la mémoire des victimes.
Dans l'attente de l'exploitation des boîtes noires de l'appareil qui s'est écrasé samedi 9 mai près de Séville lors d'un vol d'essai, il n'est toutefois pas certain que le groupe aéronautique européen puisse faire voler les appareils qui sortiront prochainement de la chaîne de production.
Le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes, a jugé mardi 12 mai prudent d'attendre le résultat de l'enquête sur les causes du crash. "Il vaut mieux que les avions, qui sont en production et vont bientôt faire des essais, ne puissent pas voler tant qu'on ne sait pas ce qui s'est réellement passé", a-t-il déclaré à une radio espagnole.
Une vingtaine d'appareils sont actuellement en assemblage, a indiqué un porte-parole d'Airbus, qui compte en livrer 14 cette année. Tous doivent effectuer des essais en vol avant d'être livrés aux clients. Celui qui s'écrasé samedi au nord de Séville aurait dû être livré à la Turquie en juillet.
Airbus a estimé qu'il était "trop tôt pour connaître l'impact que cette décision aurait sur la chaîne de production". "Nous travaillons étroitement avec les autorités militaires et avec nos clients pour gérer cette situation", a déclaré une porte-parole.
L'avion qui a décollé à 14h45 (12h45 GMT) de l'aéroport Toulouse-Blagnac, dans le Sud-Est de la France, n'est pas concerné par ces restrictions.
C'est l'un des trois A400M d'essai en service chez Airbus Defence and Space (ADS), qui les utilise notamment pour doter l'A400M de nouvelles capacités, comme le ravitaillement en vol d'autres appareils.
Le patron de l'A400M est à bord
Fernando Alonso, nouveau directeur du programme des avions militaires, était à bord du vol de mardi 12 mai en tant qu'ingénieur de vol. "L'A400M s'est comporté normalement, tous les tests prévus ont été menés. C'était notre hommage" aux victimes, a-t-il écrit sur son compte twitter.
Il a succédé le 1er mars à un autre espagnol, Domingo Ureña-Raso, sanctionné pour les retards de livraisons de l'A400M et des plaintes de ses clients.
À la suite de cet accident, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Turquie et la Malaisie ont suspendu les vols des appareils en service. La France, qui en possède déjà six, n'a maintenu que les vols "prioritaires dans les opérations".
Au total, 174 A400M ont été commandés par huit pays : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Turquie et Malaisie. Douze seulement sont en service à ce jour.
L'industriel et les pays clients sont suspendus à l'enquête qui pourrait avancer rapidement avec l'exploitation des deux boîtes noires contenant les enregistrements des paramètres de vol et des conversations d'équipage.
L'hypothèse d'une défaillance moteur a été évoquée par l'hebdomadaire allemand Spiegel, sur la base du témoignage d'un des survivants.
La difficile mise au point des turbopropulseurs géants -les hélices dépassent les cinq mètres de diamètre- a été l'une des causes des retards de quatre ans accumulés par l'A400M depuis le lancement en 2003 jusqu'à la première livraison à la France en septembre 2013.
Outre les deux pilotes et deux ingénieurs morts, l'accident a fait deux blessés, hospitalisés dans un état grave.
>>Au moins quatre morts dans le crash d’un avion militaire A400M en Espagne
Après avoir décrit une boucle au-dessus de la piste d'atterrissage, l'imposant appareil s'est posé à Séville à 16h35 locales (14h35 GMT) sous les applaudissements des curieux. L'équipage s'est rendu ensuite avec le personnel d'Airbus à la cathédrale de cette ville d'Andalousie pour un service religieux à la mémoire des victimes.
Dans l'attente de l'exploitation des boîtes noires de l'appareil qui s'est écrasé samedi 9 mai près de Séville lors d'un vol d'essai, il n'est toutefois pas certain que le groupe aéronautique européen puisse faire voler les appareils qui sortiront prochainement de la chaîne de production.
Un Airbus A400M arrive à Séville, le 12 mai. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le ministre de la Défense espagnol, Pedro Morenes, a jugé mardi 12 mai prudent d'attendre le résultat de l'enquête sur les causes du crash. "Il vaut mieux que les avions, qui sont en production et vont bientôt faire des essais, ne puissent pas voler tant qu'on ne sait pas ce qui s'est réellement passé", a-t-il déclaré à une radio espagnole.
Une vingtaine d'appareils sont actuellement en assemblage, a indiqué un porte-parole d'Airbus, qui compte en livrer 14 cette année. Tous doivent effectuer des essais en vol avant d'être livrés aux clients. Celui qui s'écrasé samedi au nord de Séville aurait dû être livré à la Turquie en juillet.
Airbus a estimé qu'il était "trop tôt pour connaître l'impact que cette décision aurait sur la chaîne de production". "Nous travaillons étroitement avec les autorités militaires et avec nos clients pour gérer cette situation", a déclaré une porte-parole.
L'avion qui a décollé à 14h45 (12h45 GMT) de l'aéroport Toulouse-Blagnac, dans le Sud-Est de la France, n'est pas concerné par ces restrictions.
C'est l'un des trois A400M d'essai en service chez Airbus Defence and Space (ADS), qui les utilise notamment pour doter l'A400M de nouvelles capacités, comme le ravitaillement en vol d'autres appareils.
Le patron de l'A400M est à bord
Fernando Alonso, nouveau directeur du programme des avions militaires, était à bord du vol de mardi 12 mai en tant qu'ingénieur de vol. "L'A400M s'est comporté normalement, tous les tests prévus ont été menés. C'était notre hommage" aux victimes, a-t-il écrit sur son compte twitter.
Il a succédé le 1er mars à un autre espagnol, Domingo Ureña-Raso, sanctionné pour les retards de livraisons de l'A400M et des plaintes de ses clients.
À la suite de cet accident, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la Turquie et la Malaisie ont suspendu les vols des appareils en service. La France, qui en possède déjà six, n'a maintenu que les vols "prioritaires dans les opérations".
Au total, 174 A400M ont été commandés par huit pays : Allemagne, France, Espagne, Royaume-Uni, Belgique, Luxembourg, Turquie et Malaisie. Douze seulement sont en service à ce jour.
L'industriel et les pays clients sont suspendus à l'enquête qui pourrait avancer rapidement avec l'exploitation des deux boîtes noires contenant les enregistrements des paramètres de vol et des conversations d'équipage.
L'hypothèse d'une défaillance moteur a été évoquée par l'hebdomadaire allemand Spiegel, sur la base du témoignage d'un des survivants.
La difficile mise au point des turbopropulseurs géants -les hélices dépassent les cinq mètres de diamètre- a été l'une des causes des retards de quatre ans accumulés par l'A400M depuis le lancement en 2003 jusqu'à la première livraison à la France en septembre 2013.
Outre les deux pilotes et deux ingénieurs morts, l'accident a fait deux blessés, hospitalisés dans un état grave.
AFP/VNA/CVN