Le travail a repris totalement le 18 octobre à la mine d'or de Beatrix du groupe Gold Fields, a annoncé l'entreprise, qui a menacé de licencier les grévistes d'un autre site s'ils continuaient le mouvement après 14h00 (12h00 GMT). "L'effectif est complet à Beatrix 4", a indiqué le porte-parole Willie Jacobsz. Le travail avait déjà repris le 17 octobre sur les trois autres puits de cette mine du Centre du pays, qui emploie 9.000 personnes. Ce groupe sud-africain, numéro quatre mondial de l'or, exploite également un gros complexe minier dans la périphérie Ouest de Johannesburg, KDC. La direction a menacé d'engager des procédures de licenciement contre les 11.000 grévistes --sur 14.300 employés-- qui paralysent le site de KDC West depuis le 9 septembre, s'ils ne retournent pas au travail d'ici 14h00. Ceux qui retournent au travail bénéficieront des primes et avantages proposés la semaine dernière par la Chambre des mines pour tenter de mettre au fin au conflit qui s'est étendu à la plupart des mines d'or d'Afrique du Sud, dans le sillage des grèves sauvages dans les mines de platine.
AFP/VNA/CVN