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Aucun détail ni bilan n'était disponible plus de deux heures après son déclenchement, mais un photographe de l'AFP a vu deux ambulances quitter les lieux.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Najib Danish, l'assaut a commencé "vers 10h00 (05h45 GMT) ce matin : un groupe d'assaillants armés a attaqué un bâtiment du centre d'entraînement du NDS à Kaboul. Nous ignorons le nombre d'assaillants et s'il y a des victimes", a-t-il déclaré.
"Nous avons lancé nos opérations, les combats continuent".
Son adjoint, Nasrat Rahim, a fait état de "tirs d'armes lourdes et légères" entendus dans ce quartier proche de l'Université de Kaboul.
Naweed, un élève qui se rendait à l'école a raconté la soudaineté de l'attaque : "J'ai entendu les tirs de RPG (lance-roquettes) et d'armes à feu, la police est arrivée sur place très rapidement et a bloqué les rues. Personne ne peut rentrer chez soi", a-t-il rapporté.
Des témoins ont mentionné sur Twitter le bruit d'une "explosion suivi de tirs", notamment de RPG, scénario classique des attaques complexes menées par les insurgés contre leurs cibles, la première déflagration servant à ouvrir la voie à des commandos armés.
Les équipes de l'AFP et la presse en général sont tenues à l'écart à plus d'un kilomètre du secteur, entièrement bouclé par les forces de sécurité. Des renforts ont été vus fonçant vers le site.
L'attaque n'a pas été revendiquée.
Le ministère de l'Intérieur renvoie désormais systématiquement vers le NDS qui observe un black-out complet.
"Toutes nos unités d'élite ont été dépêchées sur place" a confirmé une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.
Selon cette source le centre d'entraînement "80" est le plus grand utilisé par le NDS : c'est là que tous les agents des services de renseignement afghans sont formés.
Il avait déjà été visé en septembre par l'explosion d'un véhicule piégé devant son entrée principale qui avait fait trois blessés selon le ministère de l'Intérieur.
Le dernier attentat en date à Kaboul, perpétré par un kamikaze le 16 novembre, avait visé une réunion politique et fait au moins 14 morts. L'opération avait été revendiquée par le groupe État islamique.
AFP/VNA/CVN
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Des membres des forces de sécurité afghanes arrivent sur les lieux d'une attaque contre un centre d'entraînement militaire, le 18 décembre à Kaboul. Photo : AFP/VNA/CVN |
Aucun détail ni bilan n'était disponible plus de deux heures après son déclenchement, mais un photographe de l'AFP a vu deux ambulances quitter les lieux.
Selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Najib Danish, l'assaut a commencé "vers 10h00 (05h45 GMT) ce matin : un groupe d'assaillants armés a attaqué un bâtiment du centre d'entraînement du NDS à Kaboul. Nous ignorons le nombre d'assaillants et s'il y a des victimes", a-t-il déclaré.
"Nous avons lancé nos opérations, les combats continuent".
Son adjoint, Nasrat Rahim, a fait état de "tirs d'armes lourdes et légères" entendus dans ce quartier proche de l'Université de Kaboul.
Naweed, un élève qui se rendait à l'école a raconté la soudaineté de l'attaque : "J'ai entendu les tirs de RPG (lance-roquettes) et d'armes à feu, la police est arrivée sur place très rapidement et a bloqué les rues. Personne ne peut rentrer chez soi", a-t-il rapporté.
Des témoins ont mentionné sur Twitter le bruit d'une "explosion suivi de tirs", notamment de RPG, scénario classique des attaques complexes menées par les insurgés contre leurs cibles, la première déflagration servant à ouvrir la voie à des commandos armés.
Les équipes de l'AFP et la presse en général sont tenues à l'écart à plus d'un kilomètre du secteur, entièrement bouclé par les forces de sécurité. Des renforts ont été vus fonçant vers le site.
L'attaque n'a pas été revendiquée.
Le ministère de l'Intérieur renvoie désormais systématiquement vers le NDS qui observe un black-out complet.
"Toutes nos unités d'élite ont été dépêchées sur place" a confirmé une source sécuritaire sous couvert d'anonymat.
Selon cette source le centre d'entraînement "80" est le plus grand utilisé par le NDS : c'est là que tous les agents des services de renseignement afghans sont formés.
Il avait déjà été visé en septembre par l'explosion d'un véhicule piégé devant son entrée principale qui avait fait trois blessés selon le ministère de l'Intérieur.
Le dernier attentat en date à Kaboul, perpétré par un kamikaze le 16 novembre, avait visé une réunion politique et fait au moins 14 morts. L'opération avait été revendiquée par le groupe État islamique.
AFP/VNA/CVN