L'événement a vu la participation de 13 ambassadeurs, d'une trentaine de consuls, des représentants de 200 entreprises domestiques et étrangères, ainsi que de nombreux économistes.
Selon le consul général d'Inde à Hô Chi Minh-Ville, Jitendra Mishra, la crise économique mondiale est apparue aux États-Unis mais exerce des mauvaises influences sur l'Asie. La chute de la consommation en Europe a entraîné une perte d'emploi pour 20 millions de Chinois et 6 millions d'Indiens.
Il est clair que cette crise a un impact important sur de nombreux pays, notamment sur les pays de l'Asie de l'Est et de l'ASEAN - régions économiques particulièrement dynamiques. "Nous sommes tous en contact les uns avec les autres. Ce forum est organisé afin de trouver les meilleures mesures pour faire face à la crise", a souligné Mark Kent, ambassadeur du Royaume-Uni au Vietnam. En Asie, la promotion du commerce et de l'investissement, le développement de la construction d'infrastructures sont les mesures avancées pour maintenir une bonne croissance.
Dans le contexte de régionalisation et de mondialisation, le renforcement de la coopération s'avère très nécessaire. Les conférenciers ont mis l'accent sur les larges potentiels de coopération entre 2 continents. L'ASEM, qui représente 58% de la population mondiale, près de 60% des échanges commerciaux internationaux et 50% du PIB mondial, dispose des conditions favorables à son développement grâce à une croissance élevée des économies de l'Asie de l'Est et au développement des membres de l'Union européenne.
Selon le Docteur Nguyên Chi Tâm, directeur du Département du marché européen du ministère de l'Industrie et du Commerce, il faut promouvoir la coopération économique au sein de l'ASEM. Et les gouvernements doivent faire preuve d'une nouvelle détermination en matière de coopération économique entre les pays de l'ASEM afin de créer un meilleur cadre juridique des relations de coopération entre entreprises.
Pour Shin Nam Shik, représentant du Service commercial auprès de l'ambassade de Corée du Sud au Vietnam, la coopération Asie-Europe doit se reposer sur les principes d'intérêt commun. Les entreprises européennes devront transférer de nouvelles technologies aux entreprises asiatiques afin que les pays asiatiques puissent développer leur industrie ou moderniser leur production. En échange, pour attirer les investissements européens, les pays asiatiques doivent accorder des conditions favorables à la création d'entreprises et aux activités des investisseurs européens.
Trung Khanh-Dang Huong/CVN