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Des tommes de brebis exposées au Salon de l'agriculture, le 24 février à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À partir du 21 septembre, date de la mise en application provisoire de l'Accord économique et commercial global (AECG, ou Ceta pour son acronyme anglais), les petites et moyennes entreprises de fabrication ou de distribution de fromages vont obtenir 60% des volumes fixés à l'accord.
Le solde sera attribué aux grands distributeurs ou aux principaux groupes agro-alimentaires, a indiqué le ministère du Commerce international dans un communiqué.
L'accord de libre-échange qui avait soulevé la colère des producteurs laitiers des deux côtés de l'Atlantique, et soulevé la controverse dans plusieurs pays européens, va entrer en vigueur à la fin de l'été avant même d'être ratifié par tous les parlements des pays membres de l'UE.
Pour un peu plus des trois derniers mois 2017, ce sont 745 tonnes supplémentaires de fromages européens qui vont entrer au Canada, un quota qui va augmenter progressivement pour, dès 2022, atteindre 16.000 tonnes par an.
Cette politique de contingentement, qui régule l'importation et la distribution, va "offrir d'intéressantes occasions d'affaires" particulièrement pour les petits transformateurs ou commerçants, a estimé François-Frédéric Champagne, ministre du Commerce international.
Les PME (moins de 500 salariés et de 50 millions de dollars canadiens de chiffre d'affaires) vont se partager le contingentement pour moitié pour les transformateurs et pour l'autre moitié pour les distributeurs.