>>Après l'euphorie du vaccin, Wall Street termine en ordre dispersé
>>Wall Street se prépare à ouvrir en hausse après l'élection de Biden
Le New York Stock Exchange (NYSE) à Manhattan (New York), le 4 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon des résultats définitifs à la clôture, l'indice des 30 valeurs vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones a perdu 0,08% à 29.397,63 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a bondi de 2,01% à 11.786,43 points, après deux séances de baisse.
L'indice élargi S&P 500 a avancé de 0,77% à 3.572,66 points.
"La nouvelle de lundi sur le vaccin développé par Pfizer et BioNtech qui montrerait une efficacité de plus de 90% a continué de doper le moral des investisseurs", ont indiqué les analystes de Schwab.
"Les actions du secteur de la technologie, qui avait subi une grosse pression à la vente ces deux dernières séances, ont rebondi", ont-ils ajouté, au cours d'une séance plus calme que d'ordinaire à cause du semi-jour férié du 11 novembre ou "Veterans Day" aux États-Unis. Le marché obligataire est resté fermé.
En début de séance, l'indice Dow Jones avait démarré fort, dépassant un instant son dernier record de février, avant de subir des prises de bénéfices.
Le marché a assisté "à des prises de profits dans les secteurs industriels et des transports tandis que le secteur de la tech s'est repris après avoir été un peu survendu" ces dernières séances, a indiqué Peter Cardillo, analyste en chef pour Spartan Capital Securities.
Après l'annonce des laboratoires américains Pfizer, les investisseurs s'étaient rués lundi 9 novembre et mardi 10 novembre sur les valeurs de l'économie traditionnelle comme le transport aérien ou l'hôtellerie, reprenant confiance dans la promesse d'un retour à la vie normale avec l'assurance d'un vaccin.
Mais mercredi 11 novembre, selon les analystes de Briefing, "cette rotation" de l'intérêt des investisseurs "semblait s'inverser" à nouveau en se focalisant sur les "valeurs de croissance" comme celle de la technologie.
La volatilité du marché promettait en tout cas "de rester forte", a assuré Sam Stovall de CFRA, "notamment à cause de la question des élections encore en suspens et de la hausse des cas de COVID-19 aux États-Unis".
Alors que son adversaire démocrate Joe Biden a été déclaré samedi 7 novembre vainqueur de l'élection du 3 novembre, le président Donald Trump conteste les résultats et son camp a déposé des recours judiciaires.
Sur le front de l'épidémie, la moyenne des contaminations dépasse désormais les 100.000 nouveaux cas chaque jour aux États-Unis et le système hospitalier est sous tension.
Mercredi 11 novembre, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale américaine (BCE) a par ailleurs averti que la reprise en zone euro promettait d'être "instable, sur un mode marche-arrêt" en dépit d'un vaccin.
Les grands titres de la tech sont remontés dans le vert comme Amazon (+3,37%), Microsoft (+2,63%) ou le service de paiement Paypal (+4,90%). L'application de visioconférence Zoom a émergé de sa descente aux enfers des derniers jours (+9,93%).
Après avoir profité de l'annonce de son vaccin, l'action de Pfizer est un peu redescendue à 38,52 USD (-0,41%).
Le marché a appris que son PDG Albert Bourla a vendu pour 5,6 millions d'USD d'actions du laboratoire américain, le jour de l'annonce par le groupe de bons résultats préliminaires sur l'efficacité d'un vaccin contre le COVID-19. Ces cessions étaient prévues à l'avance, a affirmé un porte-parole.
AFP/VNA/CVN